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Le groupe lyonnais Sanofi annonce le lancement imminent de nouveaux médicaments et vaccins “à fort potentiel”. Près d’une vingtaine de nouveaux produits sont attendus au cours des sept prochaines années.

Dans le cadre d’un séminaire thématique dédié aux relations investisseurs organisé au siège de Genzyme, à Cambridge (Etats-Unis), Sanofi va présenter sa stratégie en matière de R&D sur les prochaines années. Le groupe lyonnais doit notamment dévoiler son programme de lancement de nouveaux médicaments et vaccins à fort potentiel mis sur le marché à court et moyen terme. Au total, Sanofi prévoit de lancer jusqu’à 18 lancements entre 2014 et 2020. Ces traitements développés dans différents domaines thérapeutiques pourrait générer un chiffre d’affaires potentiel de plus de 30 milliards d’euros au cours des cinq premières années de vente.
« Ces projets rendent compte tout à la fois de la bonne tenue de la stratégie de Sanofi en place depuis 2008 et de la vitalité de son portefeuille de R&D », indique Serge Weinberg, président du conseil d’administration et directeur général de Sanofi. « La période de lancements successifs qui s’annonce s’accompagnera d’un solide investissement dans l’excellence et l’exécution ainsi que dans l’innovation pour continuer d’étoffer notre portefeuille existant. »
Lors du séminaire de Sanofi, le groupe lyonnais doit présenter neuf nouveaux médicaments et vaccins traitant de certaines pathologies spécifiques, qu’il s’agisse de la sclérose en plaques, de maladies cardivasculaires, du diabète, de la dengue ou de la polyarthrite rhumatoïde.
« Sanofi pourrait lancer jusqu’à six nouveaux médicaments en 2015 et environ un nouveau médicament tous les six mois entre 2016 et 2018. Ces nouveaux produits pourraient contribuer à répondre à des besoins importants dans le domaine des maladies rares, de la santé cardiovasculaire, du diabète, de l’immunologie et de la santé publique », a indiqué le docteur Elias Zerhouni, Président Monde de la R&D de Sanofi.

Le diplumab labellisé “découverte capitale” par l’administration américaine

Dans ce contexte, Sanofi et son partenaire américain, Regeneron Pharmaceutical, ont annoncé aujourd’hui que l’agence américaine des produits médicamenteux et alimentaires (FDA) venait de leur accorder l’appellation de “découverte capitale” au diplumab. Ce traitement cible les adultes atteints de dermatite atopique modérée à sévère. « La dermatite atopique modérée à sévère est une maladie débilitante qui altère la vie, avec très peu d’options thérapeutiques. De nombreux patients souffrent pendant des années d’inflammation généralisée de la peau, de démangeaisons débilitantes, de troubles du sommeil et d’autres difficultés » a précisé Julie Block, PDG de l’Association Nationale de l’Eczema.
La désignation «découverte capitale en matière de traitement » a été créée par la FDA afin d’accélérer le développement et l’examen de traitements ciblant des maladies graves ou mortelles. Les traitements répondant aux critères de cette appellation doivent avancer des preuves crédibles d’une avancée substantielle sur un critère clinique significatif, en comparaison avec des traitements existants ou contre placebo, si aucun traitement comparable n’existe.
Le processus de la désignation découverte capitale est distinct du processus d’approbation accéléré ainsi que de l’examen prioritaire, qui peuvent aussi être appliqués au même produit, si les critères appropriés sont atteints.

A savoir

La dermatite atopique modérée à sévère, une forme grave et chronique d’eczéma, est une maladie inflammatoire systémique.Les formes modérées à sévères de dermatite atopique peuvent se caractériser par un prurit (démangeaison) sévère, une sécheresse cutanée et des lésions cutanées marquées par un érythème (rougeur), des lésions prurigineuses excoriées et infiltrées qui suintent en phase aiguë, et par un épaississement de l’épiderme (lichénification) en phase chronique. Des démangeaisons intenses ainsi que des lésions cutanées peuvent provoquer des infections secondaires. La dermatite atopique est souvent associée à d’autres troubles inflammatoires comme l’asthme. La dermatite atopique modérée à sévère peut avoir un impact négatif sur la qualité de vie des patients et constitue un lourd fardeau pour la société tant en termes de coûts directs (soins médicaux et médicaments prescrits sur ordonnance) qu’en termes de perte de productivité.
 

 

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Enfant des radios locales, aujourd'hui homme de médias, il fait partager son expertise de la santé sur les supports print, web et TV du groupe Ma Santé AuRA.

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