Les allergies sont de retour avec le printemps. Après le Sud-Est du pays, la région Rhône-Alpes vient de passer à “risque élevé” pour les pollens de bouleau et de platane. Et ce n’est qu’un début….
Nez qui coule, yeux qui piquent, gorge qui gratte.. Voilà la période redoutée par tous les allergiques de France ! Le début du printemps et le retour d’un franc soleil sont généralement synonymes de floraison et de retour des pollens. Victime de son taux d’ensoleillement, le Sud de la France a été le premier a connaître une poussée prématurée du risque allergique, d’abord en raison des pollens de cyprès puis de platane, de frêne et de chêne.
Allergies, gare aux pollens de bouleau et de platane
Désormais, c’est toute la Vallée du Rhône qui commence à subir ces désagréments saisonniers. Selon le bulletin hebdomadaire du Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA), le risque est désormais “élevé” pour les sujets sensibles aux pollens de bouleau et de platane dans les départements du Rhône, de la Loire, de la Savoie, de la Haute-Savoie, de la Drôme et de l’Ardêche. Sur la carte de vigilance des pollens du RNSA, le risque est même à son niveau maximum “très élevé” sur le département de l’Isère pour les personnes sensibles aux pollens de bouleau.
Bientôt les graminées
“Seule la pluie pourra apporter un répit bien mérité pour les allergiques, les pollens se disperseront à chaque période ensoleillée“, précisent les experts du RNSA. “A Lyon, la pluie de ce week-end aura permis un repos de courte durée pour les allergiques ! En ce début de semaine, les concentrations de pollens de bouleau, platane et charme sont toujours très fortes et le risque allergique est élevé à très élevé“, conclut le bulletin journalier. Sur le seul territoire du Grand Lyon, le risque allergique d’exposition atteint l’indice 4 pour les pollens de platane et 3 pour les pollens de bouleau. Bref, rien de bien réjouissant et aucun répit à attendre avant l’arrivée des pollens de graminées, dont les premiers symptômes allergiques se produiront fin avril ou tout début mai en fonction des conditions météorologiques plus ou moins clémentes.
A SAVOIR
En raison de l’hiver très doux vécu en France, les herbes sauvages se sont développées rapidement et de manière prématurée. Un phénomène qui risque d’aggraver la situation ce printemps sur le front des allergies…