Bien dormir - le sommeil et ses mécanismes
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Le sommeil se présente sous la forme d’une succession d’états (on parle de stades de sommeil) qui s’organisent de façon quasiment identique tout au long de la nuit. Néanmoins, on ne dort pas de la même manière en fonction de l’âge et les différences existent.

Les trois phases du sommeil

Dormir permet de réguler notre qualité de vie physique, psychique et sociale, et donc de récupérer. Il est constitué de différentes phases (ou « trains ») qui s’organisent de la même façon au cours de la vie :

  1. Le sommeil lent (2 à 5 % de la durée totale du sommeil) qui correspond aux stades 1 et 2, c’est-à-dire à un sommeil léger ;
  2. le sommeil lent profond (45 à 55 % de la durée du sommeil) qui correspond aux stades 3 et 4, c’est-à-dire à un sommeil profond ;
  3. le sommeil paradoxal (20 à 25 % de la durée totale du sommeil), qui correspond à une phase plus agitée avec des rêves.

Au cours d’un cycle de sommeil, il y a une phase de sommeil intermédiaire qui conduit, soit à un nouveau cycle, soit au réveil.
Pour une bonne nuit, il est donc indispensable de ne pas manquer ces «trains» du sommeil.

Des besoins variables selon les âges

  • Les bébés dorment de 16 à 17 heures par jour. Leur structure de sommeil évolue de 2 à 4 stades (comme chez l’adulte) vers 3 mois.
  • Entre 6 et 12 ans, les enfants ont un sommeil stable avec réveils brefs et ne font plus la sieste. Ils dorment en moyenne 8 h 30.
  • Chez les adolescents de 13 à 18 ans, on observe des modifications du sommeil. Sans contraintes horaires, la durée moyenne de sommeil chez les ados est de 9 h 30, soit une heure de plus que chez les pré-adolescents et l’adulte. Il existe donc au cours de l’adolescence un besoin accru de sommeil, qualifié d’hypersomnies physiologique.
  • Chez les adultes, on distingue notamment les « lève-tôt », debout vers 5-6 heures du matin et les « couche-tard » qui rejoignent les bras de Morphée vers 2-3 heures.
  • Quant aux plus de 60 ans, ils ont tendance à se coucher plus tôt, dormir moins longtemps la nuit (sommeil léger avec réveils et difficultés à se rendormir), se réveiller plus tôt et faire la sieste la journée (surtout après 70 ans). De ce fait, elles sont davantage sujettes aux troubles du sommeil.

Anne-Laure Guiot

(Sources : Enquête TNS Healthcare /
Institut national du sommeil et de la vigilance sur « le sommeil et la vie active », février 2006 ;
Sommeil : un enjeu de santé publique,
Institut du sommeil et de la vigilance, 2005)


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