La DMLA touche de plus en plus de séniors dans la région. ©Pixabay

La Dégénérescence maculaire liée à l’âge est une maladie qui détruit progressivement le centre de la rétine. Survenant à partir de 50 ans, elle touche plus d’un million de personnes en France.

 

Les symptômes de la DMLA

Depuis quelque temps, vous avez du mal à distinguer des détails, comme le visage d’un proche ou les horaires des transports en commun.
Les lignes droites ne le sont plus vraiment. Tout semble flou.
Parfois la présence d’un halo jaunâtre ou d’une tâche noire ou grise rend la lecture difficile ou impossible, même avec un système grossissant.
Vous souffrez peut-être de Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Cette atteinte du centre de la rétine – la macula – est, comme son nom l’indique, progressive avec l’âge.
La macula représente à peine 2 à 3 % de la surface de la rétine, mais est primordiale car elle transmet 90 % de l’information visuelle. Très riche en cellules visuelles, elle permet de percevoir les détails fins et les couleurs.

Il y a DMLA et DMLA

Lorsque la DMLA s’installe, elle prend deux formes :

  • Sèche (ou atrophique) avec une zone noire au niveau du champ visuel (scotome central) due à une atrophie de la macula. Le patient peut se déplacer de façon autonome grâce au champ visuel périphérique qui n’est pas atteint.
  • Humide (néovasculaire) caractérisée par une baisse rapide et importante de l’acuité visuelle. Des vaisseaux anormaux (les néovaisseaux) se développent sous la rétine. Cette forme représente 15 à 20 % des cas de DMLA et est responsable de 90 % des cas de cécité (acuité visuelle ou égale à 1/20e).

Réduire les facteurs de risque

Principale cause de malvoyance, la DMLA reste mal dépistée. « Aujourd’hui on sait que le dépistage précoce est fondamental pour bénéficier dans certains cas des premières thérapies existantes. Il ne faut donc plus attendre », déclare Françoise Georges, présidente de Retina France, première association de patients, reconnue d’utilité publique.
Pourtant un simple test à domicile et une consultation chez un ophtalmologiste permet de dépister la maladie dès les premiers signes et d’agir.
« A un stade précoce on peut intervenir sur tous les facteurs favorisant la DMLA et liés à l’hygiène de vie (tabac, mauvaise alimentation entraînant diabète, hypercholestérolémie, hypertension artérielle, sédentarité, exposition aux ultra-violets du soleil…) » souligne le docteur Annie Chaudat Pasquier, ophtalmologiste à Bron.

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2 Commentaires

  1. J’ai 55 ans.J’ai subi une injection de “lucentis”fin novembre 2010 car des néovaisseaux ont “poussé” sous la rétine. J’avais auparavant fait des tests sur un site internet , ce qui m’a alerté et m’a heureusement conduite très vite chez mon ophtalmo. N’hésitez pas, si vous sentez un inconfort visuel , consultez rapidement. Peu importe l’âge, il faut agir au plus vite. Aujourd’hui, je fais des visites de contrôle et pour le moment tout va pour le mieux

  2. Je suis suivie depuis plusieurs années pour une DMLA atrophique sous maculaire. Le traitement contre les néovaisseaux lucentis A suivre…entre autre ont donné des résultat correctes mais ont laissé une cicatrice qui m’empêche de lire car il ne reste qu’une vision périphérique de l’oeil gauche.l’oeil droit donne des signes inquiétants quant à atrophie sans néovaisseaux pour le moment.En complément du traitement ophtalmologique j’ai décidé de commencer un traitement phytothérapique avec l’aide d’un praticien de la médecine chinoise….A suivre…

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