En France, un couple sur sept a besoin d’aide pour concevoir un enfant. Quand c’est la femme qui est stérile, l’ultime recours est le don d’ovules. Une technique de procréation médicale assistée très encadrée.
En France, plus de 120 000 couples se font aider pour avoir un bébé.
Dans certains cas, ces couples n’ont d’autres choix que d’avoir recours à un don d’ovocyte, cellule reproductrice féminine qui sera fécondée par un spermatozoïde.
Le don d’ovocytes, pour qui ?
Les ovocytes sont donnés à des couples qui ne peuvent pas avoir d’enfant :
- soit parce que la femme, bien que jeune, n’a pas d’ovocytes ;
- soit parce que ses ovocytes présentent des anomalies ou parce qu’elle a subi un traitement qui a détruit ses ovocytes.
- soit parce que le couple risque de transmettre une maladie génétique grave à l’enfant.
Dans tous les cas, le couple receveur doit être en âge de procréer.
Qui peut donner ses ovules ?
Toute personne majeure peut effectuer un don, à condition d’avoir déjà eu un enfant, d’être en bonne santé et d’avoir moins de 37 ans.
Pour devenir donneur, une première réunion d’information est indispensable. La donneuse signe alors un formulaire de consentement (avec son conjoint si elle vit en couple) avant d’effectuer les examens nécessaires : recherches d’antécédents familiaux, analyses sanguines et sérologiques…
Le prélèvement des ovocytes
Pour stimuler ses ovaires, la donneuse doit s’injecter des hormones tous les soirs pendant 12 jours. Les ovocytes sont ensuite prélevés par ponction sous anesthésie locale ou générale. Dans les jours qui suivent, des douleurs pelviennes et des saignements peuvent apparaître mais une seule stimulation n’entraîne ni ménopause précoce ni difficultés à avoir un enfant par la suite.
Le don, gratuit et anonyme, a lieu dans l’un des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain (Cecos), créés en 1973.
Dans le même temps, les médecins récupèrent les spermatozoïdes du futur papa et en sélectionnent un qu’ils vont injecter, par micro-injection, dans l’ovule prélevé. Au bout de 36 heures l’embryon obtenu sera déposé dans l’utérus de la femme stérile qui portera le bébé comme dans une grossesse classique.
En France, on compte 250 dons par an. Il en faudrait dix fois plus pour satisfaire toutes les demandes. En Rhône-Alpes, en deux ans, moins d’une vingtaine de couples ont bénéficié d’un don d’ovocytes, et l’attente est généralement supérieure à un an.
Où donner ses ovocytes en Rhône-Alpes ?
Cecos :
Hôpital Couple Enfant, Hôpital nord, Grenoble – 04 76 76 53 60
Hôpital Femme Mère Enfant, Bron – 04 72 11 66 66
Plus d’informations sur le don d’ovules :
www.agence-biomedecine.fr
Surtout que la France est particulièrement stricte en matière de dons d’ovocytes. Les donneuses en en majeure partie des étudiantes en quête d’argent. Il y a d’ailleurs un article très intéressant que vous pourrez consulter via l’adresse: et qui s’intitule “Don d’ovocytes : le match France / Espagne”.
Don d’ovocytes c’est plutôt une possibilité illusoire que la réalité. C’est pas l’État qui nous protège et représente nos intérêts, mais les gens qui s’aident. Pour des donneuses il n’y a pas de motivation.
J’ai lu récemment un article sur le service de PMA. http://fr.newseurope.info/?p=23692
On discute là sur la médecine française, elle est considérée comme une des meilleures mais quand on rencontre le monde de PMA en réalité c’est une catastrophe!