François Hollande a annoncé que des contrôles sanitaires des voyageurs en provenance des zones touchées par le virus seraient prochainement mises en œuvre. Des mesures qui ne devraient pas impacter pour l’instant l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry.
La fièvre, signe d’une infection
Ces consignes de vigilance ne devraient pas concerner, du moins dans un premier temps, les aéroports de Rhône-Alpes, et notamment celui de Lyon-Saint Exupéry qui voit transiter quotidiennement plus de 40 000 personnes. Le hub lyonnais n’est en effet pas relié directement aux pays les plus à risques. Malgré tout, des informations ont déjà été diffusées par la direction de l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry ainsi qu’auprès des compagnies opérant sur la plateforme. Le protocole mis en place prévoit notamment qu’en cas d’apparition des premiers symptômes grippaux du virus (fièvre dépassant les 38,5 degrés, maux de ventre, vomissements) durant le vol, tout passager suspect devra être isolé dans les toilettes de l’appareil. Dans un second temps, à son arrivée à Lyon, la personne présentant les signes cliniques de la maladie sera maintenue à bord de l’avion, puis mise en quarantaine dans une salle isolée en attendant sa prise en charge par le SAMU puis une unité spécialisée à l’hôpital de la Croix-Rousse, l’un des sept établissements de référence en France.
Information des voyagers et des compagnies
A Saint-Exupéry, le personnel travaillant sur la plateforme a été sensibilisé aux risques et des messages ont été affichés dans les terminaux pour informer les passagers et les usagers de l’aéroport. En français et en anglais, ces affiches intitulées « conseils aux voyageurs » rappellent les symptômes du virus et le mode opératoire à suivre pour les passagers se rendant dans les pays à risques et à leur retour sur le sol français « en cas d’apparition brutale d’une forte fièvre jusqu’à trois semaines » après leur retour en France.
A ce jour, Ebola a fait plus de 4 000 morts sur 7 399 cas recensés dans sept pays (Sierra Leone, Guinée, Liberia, Nigeria, Sénégal, Espagne et Etats-Unis), selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).