La femme infidèle livre ces secrets dans une étude de l'Ifop mandatée par Daylov ©DR

Le site Daylov dévoile les résultats d’un étude menée par l’Ifop sur les relations extra-conjuguales des Françaises. On y apprend ainsi que les femmes infidèles simulent plus facilement l’orgasme avec leur conjoint et sont beaucoup plus libertines avec leur amant. Une enquête instructive complétée par l’éclairage de la psycho-sexathérapeuthe Claudie Caufour.

La femme infidèle a-t-elle les mêmes pratiques qu’avec son mari ? La relation adultèrine libère-t-elle les fantasmes ? Autant de questions (et quelques autres..) que Daylov a posé à l’occasion de la “Journée Mondiale de l’Orgasme”. Le site de rencontres extra-conjugales a commandé à l’Ifop la première enquête permettant de connaître la manière dont les Françaises se comportent au lit avec leur amant et l’impact de leurs comportements extra-conjugaux sur leur vie de couple. Du mythe à la réalité…

 

« Les femmes ont moins envie de faire l’amour avec leur conjoint lorsqu’elles se livrent à un jeu de séduction avec un autre homme » FAUX !
Pour une majorité de Françaises (51%), le fait de se livrer à un jeu de séduction avec quelqu’un d’autre que leur partenaire habituel a eu pour effet d’accroître leur activité sexuelle avec leur conjoint. A l’inverse, à peine un quart déclare que ce genre de jeu a entrainé une baisse de leur activité sexuelle conjugale (26%) ou alors qu’il n’a eu aucun effet (26%).

« Les femmes infidèles ont plus tendance à simuler l’orgasme avec leur partenaire habituel qu’avec leur amant ” VRAI !
Les Françaises sont beaucoup plus nombreuses à admettre qu’elles ont ou avaient davantage tendance à simuler l’orgasme avec leur partenaire habituel (49%) qu’avec leur amant ou leur maîtresse (12%). A noter qu’un tiers d’entre elles (32%) déclarent feindre d’atteindre l’orgasme ni avec l’un ni avec l’autre et 7% simuler autant avec l’un qu’avec l’autre.

Orgasme et fantasmes de la femme infidèle

« Les femmes sont plus souvent à l’initiative des rapports sexuels avec leur amant qu’avec leur conjoint » FAUX !
Un tiers des femmes interrogées déclarent être (ou avoir été) plus à l’initiative du coït avec leur partenaire habituel (33%) qu’avec leur amant (25%), tandis que seulement 22% le sont (ou l’étaient) autant avec l’un qu’avec l’autre. Cela s’explique sans doute par le fait qu’elles ont pu essayer de remédier à la baisse d’activité sexuelle dans leur couple avant d’aller voir ailleurs.

« Les femmes se livrent plus à des jeux ou à des fantasmes sexuels avec leur amant qu’avec leur mari » VRAI !
Les femmes sont beaucoup plus nombreuses à dire qu’elles ont (ou avaient) tendance à assouvir leurs fantasmes sexuels avec leur amant (48%) qu’avec leur partenaire habituel (22%). L’amant apparaît ainsi clairement comme le partenaire avec lequel elles peuvent se lâcher et expérimenter des pratiques sexuelles qu’elles n’oseraient pas demander par exemple au père de leur enfant…

« En règle générale, les femmes jouissent plus facilement avec leur amant qu’avec leur mari » FAUX !
Un tiers des femmes déclare avoir plus tendance à atteindre l’orgasme avec leur partenaire habituel (33%), soit la même proportion que celles ayant tendance à jouir avec leur amant ou leur maîtresse (34%). Elles sont mêmes un peu plus nombreuses à déclarer jouir en même temps que leur conjoint (31%) que leur amant (27%), sans doute parce que leur partenaire habituel sait plus ce qui leur plaît.

A SAVOIR

L’étude Ifop pour DAYLOV a été réalisée auprès d’un échantillon national représentatif de 3 406 Françaises âgées de 18 ans et plus. La représentativité de chaque échantillon a été assurée par la méthode des quotas (âge, profession de la personne interrogée, statut marital) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Ces quotas ont été définis à partir des données du recensement pour la population féminine âgée de 18 ans et plus résidant en métropole (EE-INSEE 2014).

La femme infidèle et ses pratiques enfin dévoilées...
L’une des questions de l’enquête sur la femme infidèle ©Ifop/Daylov

L’éclairage de Claudie Chaufour, psycho-sexothéreupthe

Près d’une Française sur deux n’atteindrait pas régulièrement l’orgasme. Cela signifie-t-il que le point G n’existe pas vraiment ?

A l’entrée du vagin, là où on localise habituellement le fameux point G, il existe bien une partie très excitable qui forme une petite boule de taille variable selon les femmes et d’une texture différente du reste de la muqueuse vaginale. Ceci étant, parvenir à vivre un orgasme sera facilité par la connaissance de son anatomie et par la conscience de son vagin. Ce dernier est constitué de fibres musculaires longitudinales, et à l’entrée, de fibres circulaires. Cela permet à la femme qui a conscience de son vagin de pouvoir jouer autour du pénis ou des doigts de son partenaire grâce à des mouvements de contractions périnéales, et ainsi favoriser et maintenir son excitation. La zone décrite précédemment peut être stimulée en introduisant une à deux phalanges et en tâtant de la pulpe des doigts la face antérieure du vagin.

On parle parfois d’orgasme vaginal, mais certains sexologues contestent son existence. Qu’en pensez-vous ?

Le moment où se produisent les spasmes ne correspond pas forcément à un orgasme. L’orgasme correspond à la montée de l’excitation génitale associée au plaisir sexuel jusqu’au point de non retour. On ne peut pas parler d’orgasme sans plaisir. Or, bien souvent, certains vivent leur excitation dans un corps trop tendu, ce qui bloque la respiration et rend le corps inconfortable. Pour qu’il y ait orgasme, il faut que l’excitation soit vécue avec une charge émotionnelle positive, autrement dit, du plaisir sexuel, ce qui ne peut se vivre dans un corps bloqué par l’excès de tonus musculaire. L’orgasme nécessite donc un tonus corporel modéré qui permet le vécu de l’excitation dans un corps souple et fluide.

Est-ce qu’un périnée tonique est le gage de plus de plaisir ?

Il est bon d’avoir le périnée tonique, mais pas trop. Sans la fluidité corporelle nécessaire au plaisir sexuel, l’orgasme ne sera pas possible. C’est donc plutôt la conscience que l’on a de son périnée qui est intéressante, en ressentir la tension musculaire, (en poussant le pubis vers l’avant), et son relâchement (en poussant les fesses en arrière).

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