Le magazine What’s Up Doc vient de dévoiler son classement annuel des CHU et des spécialités plébiscités par les futurs médecins. Comme lors de la précédente édition, le CHU de Lyon (Hospices Civils de Lyon) apparaît sur la deuxième marche du podium, juste derrière le CHU de Nantes. L’ophtalmologie devient la spécialité la plus demandée.
Depuis quatre ans, le magazine What’s up doc publie un instructif classement des CHU français, hiérarchie nationale qui s’appuie sur le choix des futurs médecins selon la formation et l’accueil proposé. Comme en 2015, les futurs praticiens ont plébiscité en priorité le CHU de Nantes. Juste derrière, on retrouve le CHU de Lyon (Hospices Civils de Lyon) qui conforte sa place sur le podium, devant les CHU de Montpellier, de Rennes et de Bordeaux. Un classement strictement identique à la précédente édition, avec toutefois une particularité. Jusqu’à présent, le CHU de Nantes était au coude à coude avec les HCL et le CHU de Montpellier. “La différence notable, cette année, c’est que le CHU de Nantes creuse l’écart puisque l’on passe de 68 places à 390 places de différence entre les deux premiers. Pourquoi ? Notamment parce que les futurs médecins généralistes, la spécialité qui pèse le plus lourd par le nombre, privilégient en premier le choix du CHU de Nantes. De leur côté, les HCL ne sont choisis qu’en septième position par les futurs généralistes et perdent cinq places“, souligne la rédaction de What’s Up Doc.
Ophtalmologie et néphrologie toujours au top
En ce qui concerne le choix des spécialités des futurs médecins, on note aussi une certaine cohérence dans les résultats d’une année sur l’autre. Ainsi, l’ophtalmologie est en tête et gagne une place, tandis que la néphrologie en perd une pour apparaître en deuxième position. A noter la progression de la médecine interne qui se retrouve au troisième rang des spécialités choisies , soit un gain de trois 3 places. Pourtant, cette spécialité ne regroupe pas les critères privilégiés par les futurs médecins : liberté dans le choix du lieu et du mode d’exercice, possibilité d’actes techniques, ce qui implique un avantage également financier.
Alors, pourquoi ?« La médecine interne est une spécialité carrefour. Je crois que ce qui motive les étudiants, c’est une certaine curiosité, une envie d’apprendre et surtout un attrait pour la pluralité des domaines de connaissances », estime Philippe Morlat, président de la Société nationale française de médecine interne (SNFMI).
A SAVOIR
En septembre 2016, 8 123 internes ont prononcé leurs voeux d’affectation vers 30 spécialités différentes, et se sont répartis dans 28 CHU en France, en fonction de leur place dans le classement national. Pour établir ce classement national , le magazine Wha’s Up Doc a ainsi recueilli et analysé les choix des nouveaux internes en médecine à l’issue des épreuves classantes nationales (ECN).