Épidémie classique de la période automne-hiver, la grippe est une infection très contagieuse pouvant avoir des conséquences graves, voire mortelles, chez les populations à risques. D’où l’importance d’une vaccination annuelle.
A quelle période est-on susceptible d’attraper la grippe ?
La grippe sévit principalement entre la mi-octobre et mars/avril. Nous faisons face à des pics d’épidémie entrecoupés de périodes d’accalmie, en fonction des régions, de l’importance des premiers cas et, surtout, de la couverture vaccinale. Plus il y aura de gens vaccinés, moins il y aura de cas.
Quels sont ses symptômes ?
Une forte fièvre, des transpirations, des courbatures, des douleurs articulaires, des difficultés respiratoires, un état général de fatigue… Ces symptômes peuvent durer jusqu’à 3 à 5 jours. En cas de doute, il faut rapidement consulter son médecin traitant.
Existe-il un traitement ?
On ne peut combattre la grippe que par un traitement symptomatique, avec du paracétamol, de l’Ibuprofen…
Aucun traitement antibiotique n’est indiqué, hormis en cas de surinfection bactérienne, type infection pulmonaire ou autre.
A quels dangers fait-on face avec la grippe ?
Ce n’est pas un simple rhume, comme on l’entend parfois. Ses incidences peuvent être très graves, en particulier auprès des populations à risque : personnes âgées, femmes enceintes, jeunes enfants, diabétiques ou insuffisants respiratoires. Il faut savoir qu’en France, la grippe, qui touche entre 2 à 7 millions de personnes en moyenne, provoque 350 décès par an !
Comment le virus se propage-t-il ?
La grippe est extrêmement contagieuse. La transmission est respiratoire, par les postillons, la salive… Il est donc très important de se laver les mains, de faire attention en toussant. Et les personnes en bonne santé peuvent très rapidement contaminer leur entourage, potentiellement moins résistant.
Il est donc essentiel de se faire vacciner, pour soi mais aussi pour les autres ?
C’est primordial pour éviter les épidémies. Le vaccin est gratuit pour les plus de 65 ans, ainsi que dans certains cas bien particuliers, comme l’asthme ou le diabète. La vaccination relève du médecin traitant ou d’une infirmière, mais on évoque la possibilité que les pharmaciens soient un jour autorisés à le faire. Attention, le virus mute et il faut donc renouveler son vaccin chaque année. C’est clairement un enjeu de santé publique : le coût sanitaire et social lié à la grippe est énorme et une vaccination accrue permettrait aussi de réduire considérablement l’absentéisme scolaire ou professionnel.
Consultez la liste de tous les médecins généralistes près de chez vous sur www.conseil-national.medecin.fr
– « Les médecins devront surveiller les effets secondaires » (du vaccin contre la grippe A/H1N1) ; par CARMEN KREFT-JAÏS, chef du département de pharmacovigilance à l’Afssaps
Source : http://www.leparisien.fr/societe/les-medecins-devront-surveiller-les-effets-secondaires-04-09-2009-627210.php – Publié le 04.09.2009
[…] Les autorités sanitaires ont défini une liste de personnes à vacciner en priorité contre la grippe A/H1N1. A terme, tous les Français devraient avoir accès au vaccin. Une telle vaccination de masse contre la grippe n’a jamais été entreprise. Or, des effets secondaires graves sont possibles, comme l’a montré l’apparition de 1 000 cas d’une maladie neurologique grave appelée Guillain-Barré aux Etats- Unis, en 1976.
A l’époque, 30 personnes sont mortes, à la suite d’une vaccination massive de 45 millions d’Américains contre la grippe A, entraînant l’arrêt de la campagne de vaccination par le président Gérald Ford. […]
[…] L’expérience que nous avons avec le vaccin contre la grippe saisonnière montre toutefois que cette pathologie est rare, de l’ordre de 40 à 80 cas pour 40 millions de personnes vaccinées. […]
________________________________________
– Pourquoi treize résidants sont morts de la grippe
[…] Que les victimes soient décédées alors qu’elles avaient été vaccinées contre la grippe n’étonne pas Antoine Flahaut, responsable du réseau Sentinelles à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) […]
« Il ne protège pas à 100 %, surtout à cet âge-là. La plupart des décès liés à la grippe surviennent chez des gens vaccinés de plus de 80, voire 90 ans. » […]
source : http://www.leparisien.fr/societe/pourquoi-treize-residants-sont-morts-de-la-grippe-11-03-2005-2005770667.php