L’épidémie de varicelle demeure à un niveau élevé en France. Parmi les régions les plus concernées, l’Ile-de-France mais aussi Rhône-Alpes. L’agglomération lyonnaise (Rhône) et les deux Savoies sont dans le rouge.
Pas de répit ce printemps sur le front des épidémies. Après la grippe et la gastro-entérite, c’est la varicelle qui bourgeonne sur une bonne partie de la France. Selon le dernier bulletin hebdomadaire du Réseau Sentinelles, chargé du suivi épidémique en France métropolitaine, le nombre de cas de varicelle vus en consultation de médecine générale est estimé à 41 cas pour 100 000 habitants. Une grande partie nord du pays est sévèrement impactée par le virus, à commencer par l’Ile-de-France où le taux d’incidence flirte avec les 100 cas/100 000 habitants, mais aussi la Basse-Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, l’Alsace et la Bretagne.
La varicelle très active en Rhône-Alpes
Plus au sud, avec un taux de 52 cas pour 100 000 habitants, la région Rhône-Alpes figure aussi parmi les onze foyers régionaux où l’épidémie affiche une forte activité. Toutefois, tous les départements rhônalpins ne sont logés à la même enseigne. Ainsi, la varicelle est peu active dans la Loire, l’Ain, la Drôme et l’Ardèche. En revanche, les médecins ont constaté de nombreux cas de varicelle dans le Rhône, et notamment dans la région de Lyon, en Savoie et en Haute-Savoie.
Une maladie très contagieuse
Extrêmement contagieuse et fréquente chez l’enfant, la varicelle se traduit par une éruption cutanée due au virus varicelle-zona (VZV) appartenant au groupe des herpès-virus. La transmission du virus se fait par voie respiratoire, par inhalation de gouttelettes de salive émises par une personne malade ou par contact direct avec les lésions cutanées.Les victimes sont contagieuses 24 à 48 heures avant l’apparition des rougeurs et pendant environ une semaine, autrement dit jusqu’à ce que les vésicules ou bulles soient sèches et forment une croûte.
A savoir
Le réseau Sentinelles est un réseau de 1300 médecins généralistes libéraux volontaires, répartis sur le territoire métropolitain français. Les médecins membres, appelés « médecins Sentinelles », permettent la constitution de grandes bases de données sur plusieurs maladies (varicelle, gastro-entérite, grippe) avec la description de cas individuels vus en consultation de médecine générale, à des fins de veille sanitaire et de recherche.
