Jeux violents, âmes sensibles, s'abstentir ! ©Pexels

Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Grenoblois auprès d’une population d’étudiants démontre que les jeux vidéos violents engendrent un surplus de stress. Une tension détectée par les vibrations de leurs cordes vocales…

Si votre enfant vous affirme qu’il joue à des jeux vidéos violents pour se détendre ou se déstresser, il ment… sans forcément le savoir ! Une nouvelle étude menée par l’équipe de Laurent Bègue, professeur de psychologie sociale à l’Université de Grenoble (Rhône-Alpes) et Youssef Hasan, de l’Université du Qatar, confirme que les adeptes de God of War, Hatred et autres jeux ultra violents sont davantage en état de stress après leur petite séance de “défouloir” devant un écran. Pour mesurer l’impact de cet excès d’hémoglobine et de meurtres sur Playstation ou X-Box, un groupe de quatre-vingt-sept étudiants (dont 40% de filles) a été invités à jouer, aléatoirement, soit à un jeu vidéo violent, soit à un jeu d’action de difficulté équivalente, pendant 20 minutes.  A chaque étudiant, les chercheurs demandaient ensuite de lire un texte sur le génocide kurde en Irak, durant la dictature de Saddam Hussein. Pendant cette lecture, leur voix était enregistrée pour être ensuite analysée par un programme informatique mesurant les micro-tremblements de leurs cordes vocales, trahissant leur niveau de stress. Or cette mesure vocale a clairement démontré que les participants ayant joué à un jeu vidéo violent étaient plus stressés que les autres.

Les effets pervers des jeux violents

L’étude, qui devait à l’origine mettre en évidence les effets de la luminosité des jeux sur la perception visuelle des individus, rappelle aussi que les “gamers” accrocs aux jeux ultra violents sont sujets à effets secondaires comme l’augmentation du rythme cardiaque, de la tension artérielle, des insomnies ou une forte irritabilité. Bref, à déconseiller aux plus jeunes en quête de sérénité avant les examens…

 

A savoir

Les conclusions de l’étude menée par les universités de Grenoble et du Qatar doivent paraître dans Psychology of Popular Media Culture, une revue de l’Association américaine de psychologie.

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