6000 intoxications au monoxyde de carbone
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Chaque année le monoxyde de carbone (CO) est responsable d’environ 6 000 intoxications et 300 décès dont 150 d’origine domestique. Souvent sous-estimés et méconnus, ce risque est généralement lié à un mauvais entretien des installations ou à des négligences.

Gaz indétectable, le monoxyde de carbone est invisible, inodore, asphyxiant. Il est le résultat d’une mauvaise combustion de butane, charbon, essence, fuel, gaz naturel, pétrole, ou propane… Ainsi sont concernés les appareils de chauffage les plus couramment utilisés dans nos habitations. Soyez vigilants : faites entretenir vos appareils par un professionnel tous les ans et ne bouchez pas les aérations de votre logement.
Provoquant une « asphyxie » des cellules du sang, en prenant la place de l’oxygène dans le sang, le monoxyde de carbone peut s’avérer mortel en moins d’1 heure.

Les symptômes d’une intoxication au monoxyde de carbone

A faible exposition, le monoxyde de carbone provoque des maux de tête, des nausées, une confusion mentale, de la fatigue. L’intoxication peut être lente et ne pas se manifester immédiatement.
Au-delà, l’intoxication aiguë entraîne des vertiges, une perte de connaissance, une impotence musculaire, des troubles du comportement, voire le coma ou le décès.

Quelles sont les séquelles ?

En cas d’intoxication grave, les personnes risquent par la suite d’être atteintes de migraines chroniques, de dépendances neurologiques (troubles de la coordination motrice, paralysies de toutes formes) invalidantes.
Ces intoxications sont actuellement suspectées de perturber le développement cérébral des enfants et notamment leur fonctionnement intellectuel.

Que faire en cas d’intoxication au monoxyde de carbone ?

  • Aérer immédiatement les locaux en ouvrant portes et fenêtres.
  • Arrêter si possible les appareils à combustion.
  • Faire évacuer les locaux et vider les lieux de leurs occupants.
  • Appeler les secours : les pompiers (18) ou le Samu (15) ou le numéro unique d’urgence européen (112)
  • Ne réintégrer les locaux qu’après le passage d’un professionnel qualifié qui recherchera la cause de l’intoxication et proposera les travaux à effectuer.

Catherine Foulsham
(Source : Inpes)

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