L’obésité progresse de façon inquiétante en France. Selon l’étude ObEpi-Roche 2009, 1 Français sur 7 est obèse. Conséquence : on enregistre une augmentation du recours aux traitements pour hypertension artérielle, excès de cholestérol ou diabète.
6,5 millions de Français obèses
Considérée comme une épidémie par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’obésité progresse en France selon les résultats publiés par l’étude ObEpi-Roche 2009.
- Aujourd’hui on dénombre 6,5 millions d’obèses parmi les adultes, soit 3 millions de plus qu’il y a douze ans.
- La France compte désormais au total plus de 20 millions de personnes en « surpoids » ou obèses, soit 14.5% de la population adulte, soit près de 6,5 millions de personnes obèses.
- La fréquence de l’obésité chez l’adulte progresse régulièrement depuis 1997 : elle est passée en 12 ans de 8.5 % à 14.5%.
- La fréquence des obésités sévères (IMC > 35) a sensiblement augmenté : leur fréquence était de 1.5% en 1997, elle est actuellement de 3.9%.
- En douze ans, la population a grossi en moyenne de 3,1 kg, grandit de 0,5 cm, et pris 4,7 cm de tour de taille en moyenne.
De plus en plus de jeunes et de femmes obèses
L’étude Obépi-Roche confirme également que si toutes les générations sont touchées par ce fléau, on devient obèse de plus en plus tôt.
- Pour les personnes nées dans les années 70, le seuil de 10 % d’obèses est atteint vers 32 ans, alors que chez leurs parents nés en 1946-1951, ce seuil était atteint à 49 ans.
- De plus, l’augmentation semble plus importante chez les femmes que chez les hommes : 15.1% des femmes présentent une obésité contre 13.9% des hommes
Rhône-Alpes moins touchée par l’obésité
La fréquence de l’obésité reste inversement proportionnelle aux revenus (22 % pour moins de 900 euros mensuels par foyer, 14 % entre 2 301 et 2 700 euros, contre 6 % à partir de 5 301 euros).
- Les régions les plus touchées : le Nord (20,5 %), l’Est (17 %) et le bassin parisien (16,6 %).
- Les régions les moins touchées : PACA (11,5 %), Rhône-Alpes (11,9 %) et la Bretagne (12,2 %).
On est foutu on mange trop
Le professeur Arnaud Basdevant qui a supervisé l’étude met en garde les Français : « Les conséquences médicales et économiques de la progression du surpoids et de l’obésité en font une véritable préoccupation de santé publique. » En effet, l’obésité est associée à une augmentation régulière du facteur de risque cardiovasculaire : l’étude ObEpi-Roche constate 2,5 fois plus de personnes traitées pour hypertension artérielle dans la population en surpoids et 4 fois plus chez les personnes obèses.
L’hypercholestérolémie traitée est 2 fois plus élevée dans la population en surpoids et presque 3 dans la population obèse, du diabète de type 2 fois plus en cas de surpoids et 7 fois plus en cas d’obésité.
Prudence et modération pour lutter contre la progression de l’obésité et des recours aux traitements pour hypertension artérielle, excès de cholestérol ou diabète.
Catherine Foulsham
(Source : Enquête ObEpi-Roche 2009)
Si les parents étaient un peu plus responsable avec l’éducation de leurs enfants il y aurai beaucoup moins de problèmes. Il faut apprendre le gout de la cuisine et non pas des plats préparés. Leur apprendre la diversité. Aulourd’hui on veut aller tellement vite que l’on oublie les principes de base que nos propre parents nous ont appris.