oeuvre d'art à retrouver au musée des confluences
La scénographie de l’exposition « Epidémies », à Lyon, s’inspire de l’univers des laboratoires avec des éclairages en forme de tubes ou de fioles ©P.Auclair

Du 12 avril 2024 au 16 février 2025, le musée des Confluences, à Lyon (Auvergne-Rhône-Alpes), accueille « Epidémies – prendre soin du vivant ». Une exposition temporaire passionnante pour mieux comprendre l’évolution des pandémies et faire le lien entre santé humaine et santé animale.

La récente épidémie de Covid-19 a rappelé combien l’avenir de notre humanité était menacé par des virus émergents. De véritables bombes à retardement, redoutables agents pathogènes capables de bouleverser la vie sur tous les continents. Une triste réalité mise en lumière par l’exposition « Epidémies – prendre soin du vivant » qui ouvre ses portes le 12 avril 2024 au musée des Confluence, à Lyon (Auvergne-Rhône-Alpes).

« L’idée de cette exposition temporaire est née bien avant l’épidémie de Covid-19, précise d’emblée Hélène Lafont-Couturier, directrice générale du musée des Confluences. J’ai découvert l’exposition Oubreak : Epidemics in a Connected World à Washington DC en 2019. Le musée des Confluences de Lyon s’est inspiré de cette exposition présentée au National Museum of Natural History. Depuis, la crise sanitaire liée à la Covid-19 a donné une nouvelle dimension à cette exposition temporaire et fait ressurgir le souvenir de ce vécu collectif que nous avions sans doute oublié ».

Peste noire, variole, choléra, grippe espagnole, sida, Ebola, coronavirus… Les principales épidémies qui ont jalonné l’histoire de l’humanité sont déclinées derrière les hauts murs du musée des Confluences. Conçu comme un cheminement chronologique, l’exposition s’ouvre sur des sculptures de verre représentant bactéries et virus pathogènes. En face, des animaux naturalisés rappellent que les épidémies ne concernent pas que les humains. Au contraire, elles trouvent souvent une origine animale. 

Du néolithique aux grandes pandémies contemporaines, le visiteur découvre avec curiosité – parfois avec stupeur ! – l’évolution de ces épidémies, progression planétaire favorisée dès l’Antiquité puis le Moyen-Âge par le développement des échanges commerciaux. 

Des heures tragiques, morbides, illustrées par de nombreuses iconographies et infographies mais aussi par 120 objets divers à usage médical ou biologique en provenance d’une trentaine de musées.

Les visiteurs lyonnais découvrent notamment, au gré de cette déambulation scientifique, les ravages de la peste qui frappa six fois la ville entre le 14e siècle et la grande épidémie de 1628 qui fit plus de 15 000 victimes en quelques semaines

Plus récemment, l’exposition lyonnaise éclaire d’un jour nouveau les rapports étroits entre santé humaine, santé animale et santé environnementale. Des liens mis en évidence par le virus Ebola et le sida qui ont donné de la consistance au concept « One Health ». Une approche globale qui incite à envisager la santé du vivant dans son ensemble. D’où le titre de l’exposition « Epidémies – prendre soin du vivant ». De quoi nourrir la réflexion des adultes et instruire les plus jeunes…

« Epidémies – prendre soin du vivant ». 

Du 12 avril 2024 au 16 février 2025. 

Du mardi au dimanche, de 10h30 à 18h30 (nocturne jusqu’à 22 heures le 1er jeudi du mois).

Entrée : 12 euros pour les adultes (gratuit pour les moins de 18 ans et étudiants de moins de 26 ans). 

À SAVOIR

En marge de l’exposition, le musée des Confluences propose plusieurs animations pour les plus jeunes. D’une part, « Atchoum ! », un atelier scientifique et créatif pour les 6-8 ans afin de mieux comprendre le monde invisible des microbes et autres virus. D’autre part, « Le coupable était invisible », une visite enquête pour les 8-12 ans, jeu de piste ludique qui permet d’identifier les virus et bactéries responsables des grandes épidémies de l’Histoire. 

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Enfant des radios locales, aujourd'hui homme de médias, il fait partager son expertise de la santé sur les supports print, web et TV du groupe Ma Santé AuRA.

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