Le Premier Ministre Manuel Valls était récemment à Lyon pour inaugurer l’extension du laboratoire P4 Jean Mérieux-Inserm. Un investissement de 11 millions d’euros pour optimiser l’étude de redoutables virus comme Ebola et tenter d’éradiquer certaines maladies mortelles dans deux “bunkers” ultra sécurisés. L’occasion pour le Premier Ministre de saluer l'”exemplarité” du modèle lyonnais en matière de biotechnologie.
Implantée sur le parc scientifique Biopôle de Gerland, à Lyon, le laboratoire P4 Jean Mérieux-Inserm, l’unité de recherche sur les virus les plus dangereux de la planète, va bénéficier des moyens de ses ambitions. Le 11 mai, le Premier Ministre Manuel Valls inaugurerait en effet son extension. Plus de 11 millions d’euros ont été investis sur le site pour doubler la surface du laboratoire. Quelques 200 mètres carrés supplémentaires qui vont conforter son statut de “plus grand laboratoire européen de haute sécurité biologique”, selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, en charge de la gestion du laboratoire depuis 2004. C’est notamment dans le laboratoire lyonnais, en mars 2014, qu’a été identifiée et isolée la souche du virus Ebola ayant semé la mort en Afrique de l’Ouest.
L’inserm précise que cette extension va permettre de “séparer les activités de recherche et de diagnostic“. Derrière les murs épais de ces deux bunkers ultra sécurisés, le laboratoire P4 pourra à l’avenir abriter une animalerie tout en ayant la capacité d'”accroître sa capacité d’expérimentation et de formation“. Un outil high tech à la hauteur des enjeux de santé publique. “Notre capacité d’expérimentation sera accrue de manière à pouvoir travailler sur des bactéries, sur des souches multirésistantes de tuberculose par exemple. Nous serons ainsi les premiers au monde à nous lancer dans l’expérimentation sur bactéries”, précise le directeur du P4, Hervé Raoul. Grâce à cette extension, le laboratoire P4 pourra accueillir jusqu’à trente scientifiques chaque année avant la fin de l’année 2015.
Le laboratoire P4, un site hautement sécurisé
Inauguré par Jacques Chirac en 1999, le laboratoire P4 Jean Mérieux-Inserm est un site ultra sécurisé où des chercheurs français et internationaux, issus du domaine privé ou public, étudient des agents pathogènes de Classe 4, autrement dit les virus les plus dangereux et les plus virulents de la planète (Ebola, Marburg, Lassa, Nipah, Crimée-Congo…). Autant de maladies infectieuses à haut pouvoir de dissémination et à fort taux de mortalité qui exigent le niveau de sécurité biologique le plus élevé.
De fait, tous les chercheurs travaillant sur le site sont équipés en permanence de scaphandres maintenus en surpression. Par ailleurs, tous les déchets issus du laboratoire sont immédiatement inactivés et l’air extrait est purifié par un système complexe de double filtration. Il n’existe qu’une vingtaine de laboratoires P4 civils dans le monde, la plupart implantés aux Etats-Unis et en Europe, le plus récent ayant été inauguré à Wuhan, en Chine.
Manuel Valls rend hommage à l’éco-système lyonnais
En marge de l’inauguration du nouveau bâtiment du laboratoire P4, Manuel Valls a profité de son déplacement dans le Rhône pour visiter le centre d’infectiologie du Biopôle de Lyon. L’occasion pour le Premier Ministre de saluer l'”exemplarité” de l’éco-système lyonnais capable de fédérer tous les acteurs de la recherche autour d’un même dessein. Manuel Vals a également rencontré les acteurs de l’innovation, au musée des Confluences, quelques semaines après l’attribution du label French Tech à la Métropole de Lyon.
A SAVOIR
Structure sans équivalent en Europe, le laboratoire P4 Jean Mérieux-Inserm est une zone de haut confinement pour la manipulation de micro organismes hautement pathogènes. Il a vu le jour grâce à la volonté du docteur Charles Mérieux qui a financé sa réalisation via la fondation du groupe pharmaceutique lyonnais. Depuis janvier 2004, la fondation a transféré la gestion du P4 à l’Inserm.
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