Lyon-Villeurbanne : le Médipôle ouvrira début 2019 ©mrsiraphol sur freepik

Avec 740 lits, une cinquantaine de spécialités et 28 blocs opératoires, le futur Médipôle Lyon-Villeurbanne sera à son ouverture en janvier 2019 l’un des centres hospitaliers privés les plus modernes et les plus importants de France.

Le 2 janvier 2019, les tous premiers patients du futur Médipôle Lyon-Villeurbanne seront pris en charge, donnant vie à l’un des projets de développement hospitalier majeurs de ces dernières années dans l’agglomération lyonnaise.

Erigé sur un ancien site industriel de cinq hectares situé en bordure du périphérique Laurent-Bonnevay, à Villeurbanne, cet immense complexe hospitalier privé de 60 000 mètres carrés regroupera sur sept étages les activités de sept établissements de santé lyonnais (lire à savoir), dont la clinique du Tonkin, gérée par le groupe Capio, expert français de l’hospitalisation privée, et la Clinique Mutualiste de Lyon (anciennement Trarieux), exploitée par le groupe mutualiste lyonnais Résamut. « Confrontés au même besoin stratégique de rénovation de leur outil hospitalier, deux mondes, ceux de la santé et de la mutualité, se sont entendus pour fonctionner ensemble et mettre en place une opération assez unique en France », résume Antoine Catinchi, directeur général Resamut.

 

Médipôle : une offre de soins optimale et innovante

Construite en 1964, la Clinique Mutualiste est arrivée au bout de ses capacités d’utilisation. Tout comme celle du

Visite Médipôle Lyon-Villeurbanne ©FMI Philippe Frieh
De gauche à droite, Nicolas Carrié, directeur général du Groupe Capio, Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne, Bernard Ruet, directeur des opérations du Groupe Capio, Antoine Catinchi, directeur général Resamut ©FMI Philippe Frieh

Tonkin, bâtie en 1974. Leur regroupement au sein du Médipôle, plébiscité par une Agence Régionale de Santé déterminée à rationaliser l’offre de soins, leur permettra à la fois de répondre aux besoins nouveaux des malades, d’améliorer le confort hospitalier et d’optimiser leur fonctionnement en favorisant notamment les prises en charge ambulatoires.
Le tout dans un bâtiment innovant, doté d’équipements de pointe et conçu de manière fonctionnelle et moderne : « nous avons souhaité un bâtiment simple, lisible et évolutif, en se démarquant volontairement d’une ambiance hospitalière pour se rapprocher d’une ambiance hôtelière, plus accueillante », détaille la chef de projet Carole Merel, à quelques mois de la fin d’un chantier estimé à près de 200 millions d’euros (construction et équipements). La livraison du bâtiment, facile d’accès en bus, tram et métro et doté d’un parking de 670 places, est prévue le 26 novembre prochain.

Médipôle : une mutualisation d’excellences médicales

La force du projet repose avant tout sur la synergie entre les deux opérateurs, Capio et Résamut, qui procéderont au déménagement de leurs équipes durant le mois de décembre. Modèle de coopération hospitalière, le Médipôle réunira en effet les compétences de 1500 professionnels de santé, dont 250 praticiens. « Depuis un an, nos spécialistes respectifs œuvrent autour de projets communs », livre Nicolas Carrié, directeur général du Groupe Capio.
« Le patient ne verra pas la différence entre un opérateur ou un autre. Qu’il soit traité par Capio ou Resamut, par un médecin privé ou libéral, peu lui importe ». Répartie entre les deux entités, l’activité médicale permettra ainsi « de répondre à 95% des besoins hospitaliers, hormis quelques spécialités très pointues que seul un CHU peut offrir ». Capio assurera ainsi les activités de chirurgie, cardiologie, néphrologie, réanimation, soins intensifs et dyalise. A Résamut les activités d’urgence et de médecine, mais aussi de pédiatrie et gynécologie-obstétrique au sein d’un pôle femme-enfant, et de soins de suite et réadaptation au sein d’un autre pôle dédié.

Un bâtiment réservé aux consultations de médecine et SSR sera ouvert à proximité immédiate de l’édifice principal, lui-même divisé en trois ‘’nefs’’. Face au Médipôle, une maison médicale comprenant 22 cabinets pour plus d’une centaine de praticiens sera ensuite inauguré en décembre 2019. De quoi donner encore un peu plus d’ampleur à un projet qui fera du Médipôle le premier centre de santé de la région lyonnaise, mais également de France.


Le Médipôle en chiffres :
50 activités médicales
1500 collaborateurs
250 praticiens
740 lits
28 blocs opératoires
40 000 urgences/an
40 000 séances de dialyse/an
250 000 consultations/an
50 000 séjours en ambulatoire/an
25800 séjours d’hospitalisation complète/an
51 000 journées d’hospitalisation en SSR/an
2800 naissances attendues

A SAVOIR
Le Médipôle Lyon-Villeurbanne, dont la première pierre a été posée en avril 2016 après deux ans de travaux de dépollution du site, regroupera à compter du 2 janvier 2019 les activités de sept établissements lyonnais. Il s’agit d’un côté des cliniques du Tonkin (Villeurbanne) et du Grand-Large (Décine), gérées par le groupe Capio, et de l’autre des cinq composantes de l’offre de soins du réseau de santé mutualiste du Rhône Résamut : la Clinique Mutualiste de Lyon (ex-Trarieux), la Clinique de l’Union et les SSR (unités de Soins de Suite et de réadaptation) des Ormes, de la Fougeraie et du Centre Bayard.

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Journaliste expert santé / Rédacteur en chef adjoint du Groupe Ma Santé. Journaliste depuis 25 ans, Philippe Frieh a évolué dans la presse quotidienne régionale avant de rejoindre la presse magazine pour mettre son savoir-faire éditorial au service de l'un de ses domaines de prédilection, la santé, forme et bien-être. Très attaché à la rigueur éditoriale, à la pertinence de l'investigation et au respect de la langue française, il façonne des écrits aux vertus résolument préventives et pédagogiques, accessibles à tous les lecteurs.

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