Une femme triste d'être atteinte de
La décompression, qu'est ce que c'est agréable ! Mais attention, elle peut avoir ses limites. ©Pixabay

Vous tombez plus facilement malade au moment des vacances et des longs week-ends ? Rhume, fatigue, sinus bouchés… Ces symptômes ne sont pas inquiétants, mais peuvent venir gâcher les moments accordés à la détente. Et non, ce n’est pas par manque de chance si vous tombez régulièrement malade pendant vos congés, mais bien à cause de la « maladie des loisirs », conséquence directe de la décompression. D’où vient cette maladie ? Comment s’en protéger ? Le point sur ce syndrome et sur les moyens d’y échapper, pour passer des vacances sans nuages… ni microbes !

Souvent malade en vacances ? Mythe ou réalité ? C’est le psychologue Ad Vingerhoets qui a théorisé la « maladie des loisirs » (en anglais « Leisure Sickness »). Ces périodes s’accompagnent d’une inévitable décompression. Mais si vous tombez malade à chaque moment de décompression, c’est qu’il est temps de remettre en question vos méthodes de travail, certainement en cause.

La maladie des loisirs se traduit par des symptômes peu inquiétants, mais forcément mal venus et très embêtants. Un rhume, les yeux qui piquent, la gorge qui gratte sont autant de maux faciles à soigner, mais que l’on préfèrerait éviter. D’où l’intérêt de les prévenir. Car l’important, pour ne plus tomber malade en vacances, c’est bien l’anticipation.

Pourquoi sommes-nous plus souvent malade en vacances ?

En période de travail, les obligations, les délais serrés et parfois la pression hiérarchique peuvent mettre les nerfs à vif. Dans une routine tendue, les hormones du stress telles que l’adrénaline, la noradrénaline et le cortisol sont omniprésentes. Ces hormones sont sécrétées dans l’organisme pour mettre l’individu en conditions de « combat ». Pour tenir le rythme effréné de la vie active, le corps est à 100% de ses capacités. Ces hormones, qui sont en mode survie, permettent à l’organisme de lutter efficacement contre les maladies. Bref, des hormones warriors. Dans son étude, Ad Vingerhoets, le psychologue néerlandais qui a théorisé le syndrome, explique qu’« un stress intense rend le corps plus résistant aux maladies, et pas l’inverse ».

Les vacances et les week-ends permettent de relâcher la pression, d’apporter du repos et de s’éloigner du stress professionnel. Le problème, toutefois, réside dans le manque de transition entre l’état de stress et le repos. Les hormones du stress qui luttaient activement contre les maladies, arrêtent momentanément d’être sécrétées en période de relaxation. Les hormones du bonheur prennent le dessus, mais sont moins efficaces dans l’immunité. De ce fait, l’organisme est plus vulnérable aux maladies. 

Anticiper : comment prévenir la maladie des loisirs ?

Maintenant que vous connaissez les causes de ce syndrome, l’objectif est de l’éviter pour vos prochaines vacances, et les efforts commencent dès maintenant. 

L’ennemi numéro un à abattre est le surmenage. Être productif, en diminuant le stress, c’est possible ! Ainsi, au moment des vacances, la transition entre le rythme effréné et la relaxation ne sera plus drastique. 

Au travail, pour diminuer la pression, il est bénéfique de s’accorder des pauses, d’aménager son emploi du temps par priorités. Il est conseillé d’avoir un sommeil réparateur en dormant suffisamment, et de manger équilibré

En-dehors du cadre professionnel, des exercices de relaxation comme le yoga, la sophrologie et le Qi-gong ont des bienfaits sur le mental. En diminuant le stress quotidien, la transition avec les congés sera assurée.

Observer tous ces préceptes ne vous protégera pas de toutes les maladies, mais il augmentera fortement vos chances de vivre des vacances en pleine santé. Et donc d’en profiter pleinement.

À SAVOIR

Pour facilement diminuer le stress sur une courte durée, vous pouvez utiliser des méthodes de respiration. Par exemple, la respiration au carré consiste à :

Inspirer profondément ;

Retenir sa respiration pendant 4 temps ;

Expirer profondément ;

Retenir sa respiration pendant 4 temps également.

Et ainsi de suite jusqu’à se sentir plus apaisé. 

Inscrivez-vous à notre newsletter
Ma Santé

Article précédentPunaises de lit : à Lyon, un collectif contre-attaque !
Article suivantInfiltrations médicales, tout ce qu’il faut savoir
Jeanne Guinand
Journaliste Santé / Groupe Ma Santé Étudiante en journalisme, Jeanne s'est spécialisée dans le domaine de la santé. Son ambition ? Informer le public sur des sujets cruciaux, allant de la prévention des maladies aux actualités santé les plus récentes.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here