La Maison Saint Martin offre aux patients un meilleur cadre et accompagnement.
La Maison Saint Martin offre aux patients un meilleur cadre pour leur prise en charge en plein centre ville. © Pauline Muller

Tout juste inaugurée par l’hôpital Saint-Joseph-Saint-Luc au cœur de la Presqu’Île lyonnaise, la Maison Saint-Martin est un établissement de santé atypique, symbole d’une vision nouvelle de la manière de prendre en charge les patients. Cet espace de soin, dédié à des malades chroniques souffrant de diabète, insuffisance rénale ou encore de pathologies vasculaires, est une véritable alternative à l’environnement anxiogène de l’hôpital. Un atout majeur dans le parcours de soin et le processus de guérison.

La Maison Saint-Martin a ouvert ses portes en janvier 2023 au cœur du quartier d’Ainay, dans le 2eme arrondissement de Lyon. Intégré dans la ville, loin de l’atmosphère hospitalière, l’établissement est spécialisé dans la prise en charge de maladies chroniques (diabète, maladies cardiovasculaires, insuffisance rénale) et le traitement de la douleur. Les patients y sont reçus dans un cadre atypique, propre à “offrir un changement bénéfique pour leur bien-être”, comme l’explique l’une d’entre eux, Myriam Derusme. “Cet établissement est comme une maison de repos : le cadre est totalement différent de l’hôpital, il est bien plus chaleureux et accueillant, les infirmières sont encore plus à notre écoute”.

La Maison Saint-Martin, un nouvel espace favorable à l’apaisement

Dissimulée derrière une belle façade florentine de la rue Franklin, cette annexe “hors les murs” de l’hôpital Saint-Joseph-Saint-Luc assure une prise en charge pluridisciplinaire, servie par une équipe composée d’angiologues, d’endocrinologues, de cardiologues ou encore de néphrologues renforcée par d’autres professionnels de santé. “En rassemblant plusieurs spécialistes sur un même site, nous proposons une réponse coordonnée”, explique le Dr Cédric Luyton, chef de pôle de médecine à Saint Joseph Saint Luc. “C’est essentiel pour adapter les traitements des patients en tenant compte de leurs différentes pathologies. C’est une vraie plus-value pour eux”. 

Et son accessibilité, essentielle pour optimiser cette expérience du patient, est un atout majeur : “cette implantation améliore l’articulation ville-hôpital, au cœur de Lyon. C’est une véritable opportunité de développer la prise en charge des maladies chroniques pour les patients et avec eux”, explique le Dr Luyton.

“Une autre approche des soins”

La Maison Saint-Martin propose notamment un service de dyalise, dédié aux patients en insuffisance rénale“Ce sont des patients qui viennent pour des séances de près de 4 heures, trois fois par semaine, toute l’année, toute leur vie ou jusqu’à une greffe de rein”, explique le néphrologue Emmanuel Vilar. “C’est un traitement extrêmement contraignant pour eux. En sortant une partie de la dialyse de l’hôpital pour l’installer dans ce qui s’apparente à un cocon hors du temps, nous leur proposons une autre approche des soins”.

L’une des particularités de l’établissement est de proposer aux patients souffrant d’insuffisance rénale un accompagnement vers une prise en charge autonome, à domicile. “Avec son unité d’éducation et d’entraînement à la dialyse à domicile, la Maison Saint Martin entend favoriser l’autonomie des patients les moins fragiles”. Cette démarche, inédite dans la région, s’appuie sur un programme d’éducation thérapeutique (ETP) validé en décembre dernier par l’ARS. Déclinable en fonction des pathologies, cet ETP aide les patients à acquérir et maintenir des compétences dont ils ont besoin pour mieux gérer leur vie avec leur maladie chronique.

Les enjeux sont multiples: favoriser l’autonomie des patients, proposer une perspective avec moins de contraintes et ainsi rendre les patients acteurs de la maladie.

À SAVOIR

 Le centre de prise en charge de la douleur, auparavant installé dans le 7ème arrondissement de Lyon, a également rejoint la Maison Saint Martin. Il poursuit l’activité liée aux douleurs chroniques comme les migraines (qui touchent une part importante de la population), complétée par une prise en charge des céphalées chroniques.

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