L'imagerie médicale se pratique au travers de plusieurs techniques, toutes dédiées à un objectif distinct. ©Shutterstock

Depuis l’invention du rayon X, à la fin du XIXe siècle, l’imagerie médicale a vu l’apparition de nouvelles techniques de diagnostic et de dépistage. Comment ? Pour quoi ? Petit lexique pour les nuls…

La radiographie

Le principe : des rayons X traversent le corps afin de réaliser une impression sur un film plus ou moins noirci en fonction des zones radiographiées (os en blanc, organes en gris, air en noir).

Pour quoi faire : étudier l’état de votre squelette et de certains organes (poumons, abdomen, seins…), rechercher des lésions osseuses traumatiques, des altérations et usures articulaire, apprécier la posture et les déformations rachidienne…

Durée : quelques secondes.

Remarque : Les doses utilisées en imagerie médicale ne sont aucunement nuisibles. L’utilisation des rayons X peut provoquer des effets secondaires en cas d’exposition prolongée et répétée mais son usage est réglementé et surveillé.

 

L’échographie

Le principe : une sonde envoie un faisceau d’ultrasons qui traversent les tissus et sont restitués sous forme d’écho-ultrasonore transformé en images allant du blanc (os) au noir (liquide).

Pour quoi faire : suivre une grossesse, étudier un organe ou des vaisseaux, détecter une tumeur, analyser de façon dynamique les muscles, tendons, ligaments, nerfs et contours articulaire, effectuer un geste diagnostique (biopsie) ou thérapeutique (infiltration).

Durée : 15 à 30 mn.

Remarque : examen non irradiant et indolore.

 

Le scanner (ou tomodensitomètre)

Le principe : des rayons X circulent autour du patient – couché dans une sorte de tube – pour fournir des images en coupes 2D, voire en 3D. Permet une analyse fine des contours (résolution spatiale).

Pour quoi faire : Dépistage et surveillance des cancers thoraciques et abdomino-pelviens, recherche de lésions traumatiques, analyse des vaisseaux (angioscanner) et du cartilage (arthroscanner), geste diagnostique (biopsie) ou thérapeutique (infiltration).

Durée : 15 à 30 mn.

Remarque : pour certains scanners, un produit de contraste iodé est injecté par voie veineuse (angioscanner) ou articulaire (arthroscanner) avant l’examen.

 

L’IRM

Le principe : analyser une zone du corps selon sa teneur en eau, son oxygénation, sa vascularisation, son métabolisme en plaçant le sujet dans un puissant champ magnétique.

Pour quoi faire : obtenir une analyse fine des tissus et visualiser des détails invisibles avec les autres techniques d’imagerie médicale, notamment dans certains « tissus mous » (cerveau, foie, cœur, muscles, sein…).

Durée : entre 15 mn à 45 mn.

Remarque : à la différence des rayons X, les ondes magnétiques n’ont aucun caractère nocif. L’IRM peut donc être réalisée à répétition sans risque. Dans certains cas, un produit de contraste est injecté par voie veineuse (angio-IRM) ou articulaire (arthro-IRM).

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