Face à un usage qui explose, une étude lyonnaise va être lancée pour définir les limites du basculement vers une vraie dépendance. Pour mieux en prévenir les risques.
Snapchat, TikTok, X, Instagram, LinkedIn… Les réseaux sociaux sont partout, avec leurs bons… et leurs mauvais côtés. Dans quelle mesure leur usage devient-il préjudiciable à notre santé mentale ? Quelle part de la population française est-elle à risque de développer une véritable dépendance ? Et comment, surtout, éviter la spirale négative ?
Ces interrogations toutes légitimes sont au cœur de l’étude Purple, que souhaite mener le Dr Julia de Ternay, médecin psychiatre et addictologue à l’Hôpital Edouard-Herriot, à Lyon. Si les fonds nécessaires à la réalisation de ce projet scientifique sont bien collectés, un questionnaire de 80 questions, anonyme et accessible à tous publics, sera ainsi diffusé (via les réseaux sociaux !) pour interroger sur les types d’usages, le temps passé, les stratégies déployées pour réguler leur utilisation en famille, les comportements induits…
Réseaux sociaux : des risques importants mais peu reconnus
« Ces données nous permettront d’établir des profils à risque et d’émettre des recommandations nationales à destination des parents, enseignants, soignants, en lien notamment avec Santé publique France », détaille le Dr Julia de Ternay, médecine psychiatre et addictologue au SUAL. Avec en toile de fond un objectif, prévenir un danger aux répercussions potentiellement terribles, à l’heure où « l’addiction aux réseaux sociaux n’est toujours pas reconnue officiellement comme une addiction »…
A SAVOIR
Pour faire un don à la Fondation HCL et permettre ainsi au projet Purple de voir le jour : fondationhcl.fr