Un homme âgé en cure thermale.
Non, une cure thermale, ce n'est pas que pour le quatrième âge...©Depositphotos / Deagrees1

Cher, pour les vieux, ennuyeux… Les préjugés sur les cures thermales ont décidément la peau bien dure. Ma Santé balaie les six idées reçues les plus fréquentes sur le thermalisme.

Cet a priori est tenace, et en partie vrai puisque l’âge moyen des curistes en Auvergne-Rhône-Alpes est de 65-67 ans. Mais il doit être tempéré, tant cet âge moyen a tendance à baisser depuis la crise sanitaire (68-70 ans avant Covid). Les cures bien-être, en plein boom, attirent un public de plus en plus jeune. Et n’oublions pas que les vertus curatives des eaux thermales ont fait de longue date leurs preuves chez les enfants.

Oui et non, car les cures conventionnées (18 jours) sont bien prises en charge par la Sécurité sociale. Une partie des frais d’hébergement et de transport également. En revanche, ce n’est pas le cas des courts séjours et autres formules bien-être.

Retrouvez ici tout ce qu’il faut savoir pour organiser une cure thermale.

Si le thermalisme et la thalassothérapie ont toutes deux recours à l’eau, c’est là leur seul point commun. Le thermalisme vise à soigner des pathologies chroniques, quand la thalassothérapie est vouée au bien-être et à la relaxation, à travers des massages, des jets d’eau, des bains bouillonnants, des enveloppements d’algues ou de boue…

On privilégie le repos pendant une cure, ce qui entretient très certainement cette fausse impression. Fausse, car le rythme et la teneur des soins engendrent une fatigue qui justifient amplement ce repos. En outre, les stations thermales proposent de nombreuses activités culturelles et sportives, propres à pleinement occuper le temps libre !

Si c’était le cas, les stations thermales ne pourraient mettre en avant leurs spécificités de prise en charge. Les sources n’ont pas la même propriété : certaines contiendront plus de sulfates, d’autres du bicarbonate de sodium, certaines du soufre, du chlorure de sodium ou encore du fer ou du cuivre (eaux oligo-métalliques). Autant de différences permettant de traiter des pathologies bien distinctes.

Et bien si ! Les soins thermaux ne se contentent pas d’apporter un mieux-être passager. Des études ont prouvé leurs bénéfices sur la durée, notamment en réponse à certaines maladies chroniques. L’une des forces des cures est d’ailleurs d’ajouter aux soins eux-mêmes une dimension d’éducation thérapeutique qui fait ses preuves chez les patients.

À SAVOIR

À lire ici : l’interview de Bernard Riac, vice-président du Conseil National des Etablissements Thermaux (CNETh) et président du groupe Valvital, au sujet du renouveau du thermalisme en Auvergne-Rhône-Alpes.

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Journaliste santé depuis de nombreuses années, Antoine Aulagnon possède une vaste expérience dans la création de contenus informatifs et précis dans le domaine de la santé, de la forme et du bien-être. Il a rejoint la team Ma Santé en 2018.

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