Largement médiatisées ces dernières années, les infections nosocomiales touchent 750 000 personnes en France chaque année et sont responsables de 4 000 décès. Des morts qui pourraient en partie être évités grâce à des gestes d’hygiène élémentaires.
Les maladies nosocomiales sont des maladies contractées par un patient pendant son hospitalisation. Elles sont redoutées par la plupart des établissements de santé.
«Les infections nosocomiales ne sont plus une fatalité», a déclaré la semaine dernière le ministre de la Santé qui a rendu publique une étude concernant la lutte contre les infections nosocomiales.
En effet, d’une façon générale, les établissements de santé progressent dans la gestion des risques infectieux : de 404 établissements classés en F en 2004, il n’y en a «plus que» 74 pour l’année 2005 et 80 établissements sont aujourd’hui (2007) dans la catégorie E au lieu 248 de l’année dernière.
Enfin, parce qu’un tiers des établissements de santé sont classés dans la catégorie A cette année, alors qu’il n’était que 11 % l’année dernière.
Reste que 3% des établissements ne jouent pas encore le jeu de la transparence.
«Pour les 3% établissement situés dans la classe E du score Icalin 2005, j’ai demandé que les agences régionales de l’hospitalisation se déplacent en lien avec les comités de lutte contre les infections nosocomiales pour comprendre les difficultés de ces hôpitaux et proposent des solutions pour améliorer au plus vite cette situation»,a prévenu Xavier Bertrand.