Les allergiques à l'ambroisie vont vivre des jours difficiles...
Nez bouché, éternuements, yeux qui piquent et parfois crises d'asthme sont les principaux symptômes de l'allergie à l'ambroisie ©Underdogstudio

Les allergies à l’ambroisie vont gâcher la rentrée des estivants dans la région Rhône-Alpes Auvergne. Les dernières prévisions indiquent un risque particulièrement élevé en raison des conditions climatiques. A la clé, rhinites, conjonctivites et asthme…

 

Temps sec et légère brise. Un cocktail détonant qui, dans les prochains jours, va faire éternuer et pleurer les habitants du sud de Lyon, de Valence, de Grenoble, de Montélimar, et plus généralement toutes les populations sensibles aux pollens d’ambroisie sur l’axe de la Vallée du Rhône.
Dans son dernier bulletin de vigilance, le Réseau National de surveillance aérobiologique (RNSA) indique que les quantités de pollens d’ambroisie ont fortement augmenté ces derniers jours en raison de conditions climatiques favorables à la prolifération de cette plante. “Comme prévu, les pollens d’ambroisie sont très présents dans les zones infestées par la plante. La vallée du Rhône est notamment la plus touchée avec un risque d’allergie très élevé dans le nord de l’Isère et dans la Drôme. Le risque d’allergie est élevé dans le sud de l’Isère, le sud de l’Ain, l’Ardèche, le Vaucluse, la Nièvre, le nord du Gard et le nord de la Dordogne du côté de Mareuil. Le Rhône, la Loire, le nord de l’Ain et l’Est de l’Allier sont relativement épargnés avec un risque de niveau moyen“, note Charlotte Sindt, directrice du RNSA.
Cette dernière précise que “les pollens de graminées et d’urticacées sont toujours présents sur la France entière mais le risque d’allergie ne dépassera pas le niveau faible. Quelques pollens de plantain et d’armoise pourront éventuellement gêner les plus sensibles“.

Ambroisie, rhinite, asthme et conjonctivite

L’allergie aux pollens d’ambroisie se traduit, comme pour les personnes sensibles au rhume des foins, par des symptômes très désagréables: rhinite (nez qui pique, nez qui coule, éternuements à répétition), conjonctivite (yeux rouges, gonflés, qui grattent ou qui piquent), trachéite (toux sèche), et parfois crise d’asthme, urticaire et eczéma. Tous ces symptômes sont d’autant plus prononcés que le taux de pollen est élevé.
Dans tous les cas, les responsables du RNSA rappellent que “les allergiques aux pollens d’ambroisie doivent impérativement suivre les traitements prescrits“. Selon les dernières statistiques, entre 6 et 12% de la population serait sensible à l’ambroisie.

Les pollens d'ambroisie prolifèrent en Rhône-Alpes Auvergne
Le risque d’allergie à l’ambroisie est très élevé en Isère et dans la Drôme ©RNSA

A SAVOIR

Le risque allergique prévisionnel du RNSA est établi en fonction des quantités de pollens mesurées, des prévisions météorologiques pour les jours à venir, du stade phonologique des végétaux et de l’intensité des symptômes constatés par les médecins chez leurs patients allergiques aux pollens.

Article précédentTroubles du sommeil: comment faire dormir mon enfant ?
Article suivantSouffrance au travail : les symptômes qui doivent alerter
Avatar photo
Enfant des radios locales, aujourd'hui homme de médias, il fait partager son expertise de la santé sur les supports print, web et TV du groupe Ma Santé AuRA.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici