Une bonne aération dans les appartements est indispensable our réduire les risques de cancer
La qualité de l'air intérieure serait à l'origine de nombreux cas de cancer du poumon ©P.Auclair

La qualité de l’air intérieur influe-t-elle sur l’apparition de la maladie ? Telle sera la question posée lors du café-débat “Soif de santé ?”, à Saint-Etienne, le lundi 14 décembre. Le dernier rendez-vous de l’année sur une thématique “cancer et environnement” au cœur de l’actualité.

Depuis le début de l’année, plus d’une centaine de citoyens se sont donnés rendez-vous aux cafés-débats « Soif de santé » pour «s’informer sur les messages clés en termes de prévention, mieux hiérarchiser les risques de cancer liés à l’environnement et discuter en toute convivialité autour de leurs perceptions et questions ». Après Lyon en mars, Annonay en mai, Grenoble en juillet, Valence en septembre et Sainte-Hélène-du-Lac en novembre,
le dernier café-débat de 2015 aura lieu le lundi 14 décembre à Saint-Etienne, au Café Ozmoz, rue José Frappa. Deux spécialistes, Aurélie Herail, conseillère Habitat Santé et inspecteur de salubrité à la Direction « Social, Santé Publique, Lutte contre les discriminations » de la Ville de Saint-Etienne, et le Dr Charles Dzviga, médecin allergologue au service de Dermatologie du CHU Saint-Etienne (Hôpital Nord) interviendront sur une thématique encore trop peu discutée avec le public: celui de la qualité de l’air intérieur, des principaux polluants présents et leurs risques pour la santé et notamment les cancers, ainsi que les moyens d’agir pour faire face à ce type d’exposition et améliorer la qualité de l’air respiré dans les environnements intérieurs.

 

Réfléchir et agir contre le cancer

Proposer un débat citoyen et responsable sur un sujet qui suscite l’intérêt du grand public et concerne tout un chacun : tel est l’objectif de la Mutualité française Rhône-Alpes (MfRA) et du Centre Léon Bérard (CLB), centre de lutte contre le cancer de Lyon et Rhône-Alpes. « Nous avons souhaité offrir un temps d’échanges et de discussions entre les Rhônalpins et des experts sur les connaissances actuelles de la science dans le domaine des cancers et de l’environnement », explique Monsieur Francis Navarro, président de la Mutualité française Rhône-Alpes. « Ces cafés-débats doivent non seulement permettre de mieux identifier les principaux facteurs environnementaux en lien avec certains cancers, mais également de proposer des solutions pour agir », précise le Dr Béatrice Fervers, directrice du Département Cancer Environnement du Centre Léon Bérard.

Ces rendez-vous sont autant d’occasions d’échanger avec le public sur les actions possibles de prévention et de promotion de sa santé et de faire le point sur ses connaissances, ses perceptions et ses comportements. « Ceci constitue une dynamique en cohérence avec des priorités du Plan cancer 2014-2019 visant en particulier à clarifier et partager les informations avec le public, et renforcer la prévention des risques de cancer », concluent Julien Carretier, responsable de l’information des publics au sein du Département Cancer Environnement, et Laurent Moulin, Référent régional en prévention et Promotion de la Santé à la MfRA, co- organisateurs des cafés-débats.

A SAVOIR

Le Centre Léon Bérard (CLB) est l’un des vingt centres de lutte contre le cancer français. Il propose sur un seul site tous les examens diagnostiques, les traitements et le suivi de la personne pendant et après la maladie. Reconnu comme centre de référence régional, national et international en matière de cancérologie, i accueille plus de 30 000 patients chaque année. La Mutualité française en Rhône-Alpes, acteur majeur de santé publique, fédère 225 mutuelles santé qui protègent 3,3 millions de personnes en Rhône-Alpes.

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Enfant des radios locales, aujourd'hui homme de médias, il fait partager son expertise de la santé sur les supports print, web et TV du groupe Ma Santé AuRA.

3 Commentaires

  1. Et que dire de l’air extérieur,quand sur Saint-Étienne et son agglomération la circulaire du 18 nov.2011 interdisant le brulage à l’air libre des déchets verts n’est pas respectée ainsi que l’article 84 du règlement sanitaire départemental interdisant le brulage des déchets, qui s’en préoccupe , même pas les écolos!

  2. Brûler des végétaux, surtout s’ils sont humides, dégage des substances polluantes, toxiques pour l’homme et l’environnement, telles que des particules (PM), des oxydes d’azote (NOx) des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), du monoxyde de carbone (CO), des composés organiques volatils (COV), ou encore des dioxines.
    La toxicité des substances émises est encore augmentée lorsque ces déchets verts sont brûlés avec d’autres déchets du jardin (plastiques, bois traités).

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