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Le taux d'incidence de la Covid-19 chute de 80% en l'espace d'un mois dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. ©Freepik

Le nombre des cas positifs au Covid-19 est en chute libre. L’espoir de sortie de crise se confirme en France, et en particulier en Auvergne-Rhône-Alpes. Alors qu’elle était il y a seulement un mois la région la plus touchée par le coronavirus, elle se place désormais parmi celles affichant le taux d’incidence le plus bas, avec moins de 700 cas /100 000 habitants. Autre paradoxe : le Rhône et la métropole de Lyon deviennent le secteur le moins touché par le Covid-19. À l’inverse du Cantal dont le taux d’incidence est l’un des plus élevés de France. Le point sur la situation sanitaire en Auvergne-Rhône-Alpes et dans les hôpitaux lyonnais.

Avec un taux d’incidence de 685 cas/ 100 000 au 20 février, Auvergne-Rhône-Alpes est désormais la deuxième région la plus épargnée de France par la Covid-19. Une retournement de situation inédit alors qu’elle était un mois auparavant, la plus touchée du pays. Son taux d’incidence flirtait en effet avec les 4000/100 000 durant la troisième semaine de janvier. Soit une chute des cas plus de 80% en seulement un mois !

Le Rhône devient le département le moins touché par le Covid-19

Contrairement aux semaines précédentes, le Rhône et sa métropole lyonnaise ont le taux d’incidence le plus faible de toute la région. Il atteint au 20 février dernier 590 cas /100 000 habitants. Soit le seul département en dessous du seuil des 600/100 000 en Auvergne-Rhône-Alpes, selon Santé publique France.

Si le département le plus urbanisé et peuplé de la région, s’en sort le mieux, le plus rural et le moins habité, est à l’inverse le moins bien loti. Le Cantal, où 74 % des habitants vivent dans une commune montagnarde, a le plus fort taux d’incidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Avec 1104 cas/ 100 000 habitants, il se place même parmi les départements les plus touchés de France. La moyenne nationale étant de 833/100 000. Du jamais vu au cours des vagues précédentes.

Une différence étonnante toutefois difficile à expliquer puisque la couverture vaccinale complète des Cantaliens est pourtant de près de 83%. Soit le taux de vaccination le plus élevé de toute la région et parmi les plus importants de France. Paradoxal…

S’il reste très élevé, le taux d’incidence de la Covid-19 dans le Cantal tend toutefois également à diminuer au fil des semaines, comme dans les autres départements de la région.

Alors qu’ils dépassaient tous le seuil des 1000 cas/100 000 habitants la semaine dernière, les chiffres ont quasiment tous été divisés par deux, parfois plus. Les taux d’incidence se placent ainsi en dessous de le seuil des 700/100 000 dans la majorité des territoires de la région. Notamment en Haute-Savoie (629/100 000), en Isère (680/100 000) ou encore dans la Loire (654/100 000). À l’instar du Cantal, les chiffres restent toutefois plus élevés dans les zones rurales, comme l’Allier (865/100 000), l’Ardèche (807 /100 000) ou encore le Puy-de-Dôme (845/100 000).

Fermeture de lits en réanimation dans les hôpitaux lyonnais

La vague d’optimisme commence à remplacer peu à peu celle de la Covid-19 dans les hôpitaux. Sur le pied de guerre pendant plus de deux ans, le personnel hospitalier commence enfin à souffler… Ils l’espèrent, pour de bon.

Alors que l’ouverture de quelques lits supplémentaires avait été réalisée avec difficulté, au début de cette cinquième vague, la tendance s’inverse. Sur les 160 lits ouverts en réanimation la semaine dernière aux Hospices Civils de Lyon, sept ont été fermés. Le taux d’occupation des 153 lits installés à ce jour diminue également. Il s’établit sous la barre des 90%, au 22 février.

Les personnes hospitalisées pour Covid-19 sont également de moins en moins nombreuses dans ces services. Elles représentaient plus de 40% des patients en réanimation il y a tout juste deux semaines. Celles-ci n’occupent désormais que 29% des lits. Un chiffre amené à diminuer dans les prochaines semaines si cette tendance à la baisse se poursuit.

Autre signe évocateur de l’amélioration de la situation sanitaire : on repasse sous la barre la barre des 1000 patients Covid au sein des HCL. Sur l’ensemble de leurs établissements, 844 patients sont désormais hospitalisés pour Covid-19. Soit une diminution de 23% par rapport à la semaine précédente où 1097 d’entre eux étaient pris en charge.

Les restrictions continuent à s’alléger à l’approche de la rentrée

Dans les cours d’école aussi, le sourire des enfants redevient visible. La rentrée prévue le 28 février pour la zone B, s’accompagne d’une bonne nouvelle pour les écoliers. L’obligation du port du masque sera levée en extérieur, notamment dans les cours de récréation. Le masque reste toutefois obligatoire pour l’instant en classe et à la cantine. S’il reste toujours en vigueur dans les collèges et lycées, il pourrait toutefois être également facultatif d’ici les prochaines semaines.

Enfin, finie aussi la contrainte des trois autotests en cas d’enfant positif à la Covid-19 dans la classe. Un seul autotest sera désormais exigé à J+2, sans attestation sur l’honneur.

À SAVOIR

Si la situation s’améliore, la Covid-19 continue à faire de nombreuses victimes. La vigilance et le respect des gestes barrières restent donc de mise, en particulier pour les personnes à risques.

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Diplômée d'un master 2 de journaliste à l'Université Lyon II, Mélissa Gajahi a mis son talent de rédactrice et son esprit de synthèse au service du Groupe Ma Santé pendant près de trois ans, avant de partir exercer ses nombreux talents sous d'autres cieux journalistiques.

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