L’épidémie de grippe continue de faire rage en France. Contrairement aux prévisions, l’arrivée du printemps n’a pas fait reculer le virus. Au contraire. En huit semaines, plus de 1,7 millions de Français ont été victimes de la maladie. Et le pic n’est toujours pas atteint !
Maux de tête, fièvre, courbatures… L’arrivée des beaux jours et les prémices du printemps ne semblent pas avoir d’effets sur le virus de la grippe. Bien au contraire. Alors que les spécialistes tablaient sur un recul progressif de l’épidémie en mars, l’activité épidémique a repris de plus belle la semaine dernière. Selon le bulletin hebdomadaire publié par le réseau Sentinelles, 320 000 nouveaux cas de syndromes grippaux (fièvre supérieure à 39 degrés d’apparition brutale, accompagnée de myalgies et de signes respiratoires) ont été enregistrés en France du 14 au 20 mars. Un afflux de patients chez les médecins généralistes qui porte à 1 738 000 le nombre de personnes ayant consulté un praticien en l’espace d’une semaine. “En France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 490 cas pour 100 000 habitants, soit au-dessus du seuil épidémique (122 cas pour 100 000 habitants)“, soulignent les experts du réseau Sentinelles dans le cadre de leur surveillance clinique. Le rapport hebdomadaire de ces derniers met aussi en évidence la longévité de l’épidémie. “C’est la huitième semaine consécutive au-dessus du seuil épidémique. Après une période de stabilisation, l’incidence des syndromes grippaux est toujours en augmentation“, constatent les experts du réseau Sentinelles.
“L’épidémie est toujours en phase ascendante“, confirme l’Institut de Veille Sanitaire (InVS), estimant que le pic de l’épidémie “n’est pas atteint“. Un pronostic assez préoccupant, alors que les enfants semblent particulièrement touchés par ce phénomène saisonnier “majoritairement lié aux virus de type B et sans signe apparent de gravité“.
Depuis l’apparition du virus, en novembre, 614 cas graves ont été admis en réanimation et 82 décès ont été à déplorer, essentiellement causés par des virus de type A sur des personnes présentant des facteurs de risque élèvés.
Grippe, toutes les régions fiévreuses
Pratiquement toutes les régions (21 sur 22) présentent un taux d’incidence supérieur au seuil épidémique, les plus touchées par cette épidémie tardive étant la Champagne-Ardenne (857/100 000), la Haute-Normandie (820/100 000) et la Picardie (800/100 000). Si le Nord, le Nord-Est le Centre et le Sud-Ouest s’affichent en rouge vif sur la carte épidémiologique, le quart Sud-Est du pays est également très fiévreux. Ainsi, dans la région Rhône-Alpes, le taux d’incidence dépasse les 500 cas pour 100 000 habitants. La situation est particulièrement préoccupante sur l’agglomération de Lyon, dans tout le Rhône, mais aussi dans l’Ain, la Savoie et, plus au Sud, en Ardêche et dans la Drôme. Seuls les départements de la Loire de la Haute-Savoie et, à un moindre niveau, de l’Isère, ne sont pas au niveau maximal dans l’échelle épidémique.
Dans ce contexte, les professionnels de santé rappellent que quelques mesures et précautions d’usage simples permettent de se prémunir de la maladie ou, au moins, de ralentir sa propagation: éviter tout contact avec les personnes susceptibles d’ère victimes du virus, se laver régulièrement les mains, se moucher dans des mouchoirs à usage unique, se couvrir la bouche à chaque quinte de toux ou éternuement…
A SAVOIR
Selon les experts en météorologie, les conditions climatiques exceptionnellement douces de l’hiver ont limité la propagation de la grippe. Or, l’arrivée de températures plus froides début mars a affaibli les organismes, rendant le corps plus vulnérable. Par ailleurs, les déplacements nombreux lors des vacances scolaires d’hiver ont favorisé la contagion. Bref, cet hiver 2015/2016 devrait rester dans les records pour le caractère tardif de l’épidémie.
La grippe est une maladie virale très répandue qui affecte jusqu’à 20% de la population mondiale. Dans la plupart des cas, la grippe est bénigne, mais elle peut aussi avoir des conséquences graves – en particulier chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli, les personnes âgées et les enfants. On estime que la grippe fait 250.000 à 500.000 décès dans le monde (L’OMS, la grippe saisonnière).
Le virus de la grippe se propage facilement dans l’air ou par contact direct. Dans la plupart des cas, des mesures simples comme se laver fréquemment les mains et une bonne nutrition sont efficaces pour la prévention. Cependant, chaque année, des campagnes sur la vaccination vous
sont présentées comme la meilleure protection contre la grippe. Le marché mondial du vaccin contre la grippe génère près de 3 milliards de dollars par an et il atteindra 4,2 milliards de dollars en fin 2014 selon les estimations. Malgré les campagnes agressives de promotion , il a été difficile de prouver l’efficacité du vaccin contre la grippe car le virus change fréquemment et devient résistant aux vaccins. Actuellement, il n’y a pas de médicaments disponibles offrant un remède efficace. Certains peuvent réduire les symptômes de la grippe d’un jour ou deux, mais certains, comme le Tamiflu®, porte le risque d’effets secondaires, y compris l’humeur ou des changements de comportements, des hallucinations, et même des convulsions.
Prendre un supplément en vitamine C a été un remède populaire contre la grippe. Cependant, notre recherche a démontré que la vitamine C combinée avec de la lysine et d’autres micronutriments, tels que la proline, les extraits de thé vert et de la N-acétylcystéine, fonctionnent plus efficacement que lorsqu’elle est utilisée seule. La prise de cette combinaison de micronutriments peut cibler plusieurs mécanismes associés à l’infection de la grippe. Cette synergie peut inhiber la multiplication des virus de la grippe jusqu’à 82% et de réduire l’infection de nouvelles cellules
de 70% (RJ. Jariwalla, et al., Biofactors, 31 (1), (2007) 1-15 ).
. De plus, elle empêche la destruction enzymatique du tissu conjonctif de l’organisme, qui est une barrière naturelle contre la propagation des virus. Cette combinaison de micronutriments était efficace lorsqu’elle a été appliquée avant, pendant, et même après l’infection
de la grippe.
En plus de nos études sur le virus H1N1, nous avons aussi démontré l’efficacité de cette combinaison de micronutriments dans le virus H5N1 (grippe aviaire) et avons comparé ces effets au Tamiflu® et d’autres médicaments antiviraux (PG Deryabin, et al, 2008 Biofactors, 33 (2): 85-97)
. La synergie était supérieure en propriétés antivirales et les effets protecteurs ont duré plus longtemps que le médicament, et sans aucun effet secondaire.
Avec la saison de la grippe à son apogée, profitez de nos résultats de recherche au profit de votre santé!
Benoît Brosset, Coordinateur Médiation France à L’Alliance du Dr. Rath pour la Santé