Faut-il avoir peur de l’amniocentèse ?
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Examen proposé aux femmes de plus de 38 ans ou présentant un risque particulier, l’amniocentèse est régulièrement pratiquée pour réaliser un diagnostic prénatal. Une solution efficace pour dépister une trisomie 21 ou déceler une affection héréditaire.

 

Examen redouté par la plupart des femmes enceintes, l’amniocentèse est un geste sûr pratiqué par des praticiens entraînés. Le gynécologue-obstétricien prescrit cet examen de dépistage lorsqu’il suspecte un risque particulier lié à l’âge de la mère (au-delà de 38 ans) ou détecté lors de prélèvements sanguins ou à l’échographie.

Comment se déroule l’amniocentèse ?

L’amniocentèse se pratique à l’hôpital ou en clinique autour de 17 semaines d’aménorrhée (absence de règles), soit entre 3 mois et demi et 4 mois de grossesse. Le jour de l’examen, guidé par l’échographie, le médecin prélève un peu du liquide amniotique dans lequel baigne le bébé (cavité utérine) à l’aide d’une fine aiguille traversant la paroi utérine de la maman.
Cette ponction réalisée sous anesthésie locale n’est pas douloureuse. Néanmoins, elle comporte un risque de fausse couche ou d’arrêt de la grossesse dans un peu moins de 1 % des cas. Pour éviter la survenue de contractions, la future mère doit donc se reposer dans les heures et les jours suivants l’examen.

A quoi sert l’amniocentèse ?

Les cellules du fœtus, recueillies dans le liquide amniotique, sont mises en culture puis analysées pour établir le caryotype du bébé, sorte de carte d’identité chromosomique. Cette étude des paires de chromosomes permet de diagnostiquer une éventuelle trisomie 21 dont le risque est évalué à environ 1 % chez la femme de 40 ans. L’amniocentèse permet également de déceler d’autres affections héréditaires.
Les résultats sont envoyés au gynécologue-obstétricien sous deux à trois semaines (délai nécessaire à la multiplication des cellules mises en culture).
En cas d’anomalie, il devra informer les parents et envisage avec eux les différentes modalités possibles. Lorsque l’anomalie est grave et sans possibilité de traitement, une interruption de grossesse pour motif médical peut être envisagée après entretien du couple avec les médecins d’un Centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal et de médecine fœtale.

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