
Nouvelle année, nouveaux tarifs. Comme un rituel bien français, le prix des paquets de cigarettes va de nouveau évoluer au 1er janvier, avec des hausses marquées pour la majorité des références… et quelques exceptions. À combien s’élèveront les paquets en 2026 ? Quelles marques franchiront un autre palier de prix ? Certaines marques vont-elles baisser leur prix ? Décryptage.
Ce n’est plus vraiment une surprise. Au 1er janvier 2026, le prix du tabac augmente en France, conformément à la stratégie de lutte contre le tabagisme menée par les pouvoirs publics depuis plusieurs années. Les arrêtés publiés par les Douanes françaises, qui homologuent les prix de vente, confirment une hausse généralisée des paquets de cigarettes.
Concrètement, les augmentations oscillent le plus souvent entre 10 et 50 centimes par paquet, selon les marques et les fabricants. Une mécanique désormais bien huilée, qui s’inscrit dans une trajectoire assumée de rendre le tabac toujours moins accessible, notamment pour les plus jeunes.
Paquets de cigarettes : combien vont-ils coûter en 2026 ?
Le seuil symbolique des 13 euros se rapproche
À partir de janvier, de nombreux paquets de cigarettes vont se hisser aux abords des 13 euros. Un niveau de prix qui cristallise depuis plusieurs années les débats autour de la politique anti-tabac. Pour des marques parmi les plus consommées en France, comme Marlboro, Camel ou Lucky Strike, certains paquets atteindront des tarifs jamais observés jusqu’ici dans les bureaux de tabac.
Cette montée en gamme tarifaire ne relève pas d’un simple ajustement commercial. Elle répond à une stratégie clairement assumée par les pouvoirs publics, qui ont engagé une hausse progressive et étalée dans le temps du prix du tabac. Selon les pouvoirs publics, augmenter le prix du tabac reste l’un des moyens les plus efficaces pour freiner la consommation, en particulier chez les jeunes et les publics les plus sensibles au coût.
Pourquoi certains paquets baissent (un peu)
C’est la petite surprise de cette hausse de janvier. À la marge, quelques références voient leur prix légèrement reculer ou rester stable au 1er janvier. Il ne s’agit toutefois ni des grandes marques les plus consommées, ni des paquets emblématiques du marché français.
Ces ajustements concernent des références très spécifiques, parfois peu diffusées, ou des formats particuliers, souvent positionnés sur des segments de niche. Selon les informations issues des grilles d’homologation publiées par les Douanes, ces évolutions relèvent avant tout de choix commerciaux opérés par certains fabricants, désireux d’ajuster leur offre sans remettre en cause la tendance générale.
Il n’y a donc aucune inflexion de la politique publique sur le tabac. Ces rares baisses restent très marginales et ne compensent en rien la hausse globale et continue du prix des cigarettes en France, qui concerne l’immense majorité des paquets vendus.
Prix des cigarettes : et si c’était le moment d’arrêter ?
Pour les fumeurs, l’impact est immédiat. Le budget tabac continue de grimper. Un fumeur consommant un paquet par jour à 12,50 € dépense déjà plus de 4 500 euros par an. À 13 euros, la facture annuelle dépasse 4 700 euros. Une somme qui, pour beaucoup, pousse à la réflexion… ou à la tentative d’arrêt.
Les professionnels de santé constatent d’ailleurs que chaque hausse de prix s’accompagne d’un pic de demandes d’aide au sevrage, que ce soit via Tabac Info Service, les consultations chez le médecin ou l’usage de substituts nicotiniques, aujourd’hui mieux remboursés.
À quoi faut-il s’attendre après janvier ?
La hausse de janvier ne sera probablement pas la dernière. Les documents budgétaires et les déclarations gouvernementales laissent entrevoir une poursuite de la trajectoire de hausse du prix des cigarettes dans les années à venir. Une évolution progressive, mais constante, qui vise à inscrire durablement la baisse du tabagisme dans le paysage français.
En attendant, janvier s’annonce comme un nouveau tournant pour le prix des paquets de cigarettes, entre seuils symboliques, stratégies industrielles et impératifs de santé publique.
À SAVOIR
Selon Santé publique France, le tabac reste la première cause de mortalité évitable, avec environ 75 000 décès par an. Les études montrent qu’une augmentation de 10 % du prix du tabac entraîne une baisse de la consommation d’environ 4 % chez les adultes, et davantage encore chez les jeunes.








Donc les retraites vont augmenter? Tant mieux.
Pour les baisser, les cigarettes, enieme mandat rn plus tard….
Faudra attendre la gauche, la gauche à l ue.