Une jeune femme consomme un complément alimentaire d'origine végétarienne.
Gélule, poudre, crème... Les cures de collagènes se déclinent sous des formes multiples, facilitant le choix en fonction des préférences de chacun. © Benzoix - Freepik

Pour renforcer sa peau, ses articulations ou ses cheveux, le collagène d’origine animale – bovin ou marin – a longtemps été la seule option. Mais un nouveau venu vient bouleverser les habitudes : le collagène végétarien. Face à une demande croissante de compléments plus éthiques, durables et respectueux des convictions de chacun, cette alternative s’impose peu à peu dans les rayons. Mais peut-elle rivaliser avec les formules classiques ? Et surtout, comment faire le choix qui correspond le mieux à votre besoin ? Explications.

Le collagène est la protéine la plus abondante de l’organisme. Il structure la peau, les tendons, les cartilages, les os, et diminue naturellement avec l’âge.

Dès 25 ans, sa production chute progressivement, entraînant relâchement cutané, raideurs articulaires, fragilité capillaire. Pour compenser cette perte, de nombreux compléments alimentaires proposent un apport en collagène, avec des résultats probants à condition d’être bien choisis.

Mais aujourd’hui, le marché ne se limite plus aux seules sources animales : le collagène végétarien – parfois appelé “collagène vegan” – vient renouveler l’offre, en misant sur une autre approche, plus endogène. Si les formats traditionnels – bovin ou marin – restent très performants, l’émergence du collagène végétarien marque une vraie évolution du marché, sous l’impulsion d’acteurs comme Valebio. Plus respectueux, plus éthique, et désormais plus efficace grâce à des formulations complexes, il ouvre la voie à une approche hollistique et responsable du soin de soi.

Alors, comment s’y retrouver ? Quel collagène choisir selon ses besoins, ses convictions ou son mode de vie ?

Le collagène se décline en plusieurs types, dont les plus connus sont les types I, II et III. Le type I est le plus abondant dans le corps humain : il structure la peau, les os, les tendons et les ligaments.

Le type II, lui, est principalement présent dans les cartilages et joue un rôle clé dans la souplesse articulaire.

Enfin, le type III se retrouve surtout aux côtés du type I dans la peau, les vaisseaux sanguins et les organes internes, contribuant à leur élasticité. Chaque type a donc une fonction bien distincte et ne répond pas aux mêmes besoins.

Issu des peaux ou des os de bovins, le collagène bovin est l’un des plus répandus dans les compléments alimentaires. Il contient majoritairement les types I et III, très utiles pour maintenir la solidité de la peau, des os et des ligaments.

Particulièrement recommandé pour les personnes souffrant de douleurs articulaires ou pratiquant une activité physique intense, ce collagène est aussi utilisé en cosmétique anti-âge. Une fois hydrolysé, c’est-à-dire fragmenté en petits peptides, il est bien assimilé par l’organisme. Toutefois, pour certains consommateurs, son origine animale pose question – que ce soit pour des raisons éthiques, religieuses ou de traçabilité.

Le collagène marin est extrait des peaux et des arêtes de poissons. Il est très riche en type I, celui qui compose à plus de 80 % le derme humain. Sa structure fine le rend particulièrement biodisponible, c’est-à-dire facile à absorber par l’intestin, ce qui en fait une option de choix pour améliorer l’élasticité de la peau ou estomper les rides. C’est la star des compléments “anti-âge”, souvent recommandée dès 30 ans.

Mais là encore, son origine animale exclut de fait les personnes suivant un régime végétarien ou souffrant d’allergies aux produits de la mer. Et malgré son image plus durable que le bovin, son impact écologique peut être variable selon les filières.

Le collagène végétarien, contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire, ne contient pas de collagène en tant que molécule. Il s’agit plutôt d’une synergie d’ingrédients qui stimulent la production naturelle de collagène par l’organisme.

On y trouve des acides aminés essentiels (comme la glycine ou la proline) issus de sources végétales, de la vitamine C (souvent extraite de l’acérola), du zinc, du cuivre, et parfois du silicium ou du MSM. Ces éléments sont nécessaires à la biosynthèse du collagène, un processus qui s’enclenche naturellement quand les bons “matériaux” sont disponibles.

Cette solution séduit de plus en plus de consommateurs, non seulement les végétariens ou végans, mais aussi ceux qui recherchent un complément plus naturel, éthique et compatible avec une alimentation moderne. Les formules de collagène végétarien sont souvent enrichies d’antioxydants ou de super-aliments (spiruline, baobab, bambou) pour une action beauté plus globale.

Si l’efficacité peut mettre un peu plus de temps à se faire sentir qu’un apport direct en peptides de collagène, les résultats sont là, à condition d’une prise régulière, accompagnée d’une bonne hygiène de vie. Et pour les moins de 40 ans ou les personnes en prévention, c’est une option particulièrement cohérente.

La question n’a pas de réponse universelle. Tout dépend de votre âge, de vos objectifs, de vos convictions et de votre tolérance digestive.

  • Le collagène bovin reste un allié puissant pour les articulations et les muscles, notamment chez les sportifs ou les seniors.
  • Le collagène marin s’adresse aux personnes en quête d’une solution efficace pour améliorer l’apparence de leur peau, avec une assimilation rapide.
  • Enfin, le collagène végétarien s’inscrit dans une démarche plus douce, mais aussi plus durable et responsable. Il stimule l’organisme plutôt que de lui fournir un composant tout prêt, ce qui peut s’avérer bénéfique sur le long terme.

Le choix du format est tout aussi important que l’origine du collagène. La poudre reste le plus économique et le plus personnalisable : elle permet de moduler le dosage (de 5 à 10 g par jour), mais demande un minimum de préparation.

Les gélules sont pratiques au quotidien, faciles à transporter, mais parfois moins concentrées. Les gummies séduisent par leur côté ludique et agréable, mais attention à leur teneur en sucres et à leur dosage plus faible.

Quant aux crèmes ou sérums enrichis en collagène, ils agissent surtout en surface et ne remplacent pas une supplémentation orale : ils peuvent toutefois être de bons compléments à une cure interne.

Quel que soit votre profil, prenez le temps de comparer, de lire les étiquettes et de choisir un produit adapté à vos besoins. Parce qu’un bon collagène, c’est avant tout celui que vous prendrez avec régularité et conviction.

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La rédaction de Ma Santé n’a pas participé à la réalisation de cet article.

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Journaliste santé depuis de nombreuses années, Antoine Aulagnon possède une vaste expérience dans la création de contenus informatifs et précis dans le domaine de la santé, de la forme et du bien-être. Il a rejoint la team Ma Santé en 2018.

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