Le couvre-feu de 21 heures à 6 heures du matin entre en vigueur ce week-end à Lyon.. Cette nouvelle mesure restrictive s’appliquera dès samedi pour quatre semaines. Au minimum… Un coup dur supplémentaire pour les hôteliers et restaurateurs, mais aussi pour les organisateurs d’événements de la Métropole de Lyon.
Dès ce week-end, Lyon et les 58 communes de la métropole vont découvrir une situation inédite : un couvre-feu. Autrement dit, une interdiction de sortie décrétée de 21 heures à 6 heures du matin. Cette mesure radicale sera la règle durant au moins quatre semaines. Mais il est probable qu’elle soit reconduite au moins jusqu’au 1er décembre.
Couvre-feu, annulations d’événements en cascade
Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, Lyon, Saint-Étienne et Grenoble ont déjà basculé en zone d’alerte maximale samedi dernier. Ces trois agglomérations vont donc subir un nouveau tour de vis. Comme Paris et l’Ile-de-France, Montpellier, Lille, Aix-Marseille, Rouen ou Toulouse. Dans ces agglomérations, les bars y ont déjà baissé leurs rideaux, et les restaurants y sont soumis à un protocole sanitaire strict. Désormais, les habitants de ces métropoles verront leurs vie quotidienne – et leurs loisirs – subir de nouvelles contraintes. Finis les dîner au restaurant, la sortie nocturne au cinéma ou au théâtre…
A Lyon, ce couvre-feu risque de sonner le glas de la Fête des Lumières 2020. Un nouveau coup très dur pour l’hôtellerie et la restauration lyonnaise déjà durement éprouvée. Grégory Doucet, le maire de Lyon, n’exclut pas d’allonger l’événement du 4 au 8 décembre. Quitte à concentrer les festivités sur deux grands parcs, Tête d’Or et Blandan. A voir…
Annulation de la SaintéLyon maintien à huis-clos des matches de l’OL et de l’ASSE
En attendant, d’autres événements ont déjà annoncé qu’ils annulaient leur édition 2020. A l’instar de la SaintéLyon (course à pied entre Lyon et Saint-Etienne), du Championnat du monde de pâté-croûte à l’abbaye Bocuse (Collonge-au-Mont-d’Or) ou du Marché de Noël, traditionnel rassemblement populaire de décembre sur la place Carnot.
Le salon Equita, à Lyon-Eurexpo, avait lui aussi été annulé dès l’annonce du passage en zone d’alerte maximale. Mais les organisateurs espéraient au moins sauver les concours hippiques. Las. Devant les nouvelles mesures gouvernementales et l’instauration du couvre-feu, ils ont finalement rendu les armes… “Jusqu’au dernier moment, nous avons cherché des solutions afin de maintenir l’événement, tout en préservant la santé et la sécurité de tous les acteurs, participants et visiteurs (…) Les récentes annonces du président de la République, et notamment l’instauration d’un couvre-feu dans l’ensemble des communes de la Métropole de Lyon, à partir de 21 heures, ne permettent plus d’offrir aux acteurs internationaux, nationaux et régionaux des sports équestres un événement à la hauteur de leurs attentes“, regrette Sylvie Robert, la fondatrice d’Equita, qui se projette déjà sur l’édition 2021, du 27 au 31 octobre.
En revanche, les autres rencontres sportives programmées en soirée sont pour l’instant maintenues. Mais elles seront disputées à huis-clos jusqu’à nouvel ordre. L’OL doit notamment accueillir prochainement l’AS Monaco (25 octobre) et l’ASSE (8 novembre). Deux chocs qui se joueront donc devant des tribunes vides…
Service réduit dans les transports en commun lyonnais
Autre conséquence directe, une nouvelle organisation va se mettre en place dans les transports en commun des villes concernées par le couvre-feu. C’est le cas à Lyon où l’offre de nuit, qui comprend l’extension des horaires du métro à 2h les week-ends et les lignes de bus de nuit “Pleine Lune” sera suspendue dès ce soir. “A partir de demain samedi 17 octobre, le réseau TCL fonctionnera avec une fréquence réduite de l’ordre de 10 % entre 21h et la fin du service. Dans les prochains jours, le SYTRAL, en lien avec le délégataire, évaluera l’évolution de la fréquentation afin d’affiner l’offre“, précise un communiqué du Sytral.
À SAVOIR
Des contrôles renforcés seront effectués à Lyon, Saint-Etienne et Grenoble pour veiller au strict respect du couvre-feu. En cas de non respect de ce couvre-feu, les contrevenants s’exposeront à une amende de 135 euros qui sera portée à 1500 euros en cas de récidive. Des montants “dissuasifs” selon Emmanuel Macron.
Comment peut on ecrire un titre pareil!!!! Vous pensez reellement que l on va se coucher tôt !!!??
Je ne supporte plus les journalistes!