Bannir le tabac, faire du sport, manger sainement, se faire dépister… Le Code européen du cancer met en avant douze recommandations à suivre au quotidien pour réduire les risques de contracter la maladie. Des conseils de bon sens utiles à rappeler.
La dernière Journée mondiale contre le cancer avait pour objectif de sensibiliser le plus grand nombre sur les moyens « à notre portée » de réduire le nombre de décès évitables. Actuellement, 8,2 millions de personnes décèdent chaque année du cancer dans le monde, dont 4 millions prématurément (entre 30 et 69 ans).
Cette année, le thème choisi, « Combattre le cancer – À notre portée », a mis en exergue des mesures simples basées sur ce que nous savons déjà afin de faire avancer la lutte globale contre le cancer et la faire passer à la vitesse supérieure. Dans ce cadre, un Code européen du cancer a été publié par les chercheurs de différents pays pour améliorer la prévention de la maladie.
Le code européen : « 12 façons de réduire son risque de cancer »
1- Ne fumez pas. Ne consommez pas de tabac, sous quelque forme que ce soit.
2- Faites de votre domicile un environnement sans tabac. Soutenez les mesures anti-tabac en place sur votre lieu de travail.
3- Faites ce qu’il faut pour garder un poids de forme.
4- Soyez physiquement actif(ve) dans votre vie quotidienne. Evitez de rester assis/e trop longtemps.
5- Adoptez une alimentation saine :
- Consommez beaucoup de céréales complètes, de légumes secs, de légumes verts et de fruits.
- Limitez la consommation d’aliments très caloriques (riches en sucre ou en matières grasses) et évitez
- les boissons sucrées.
- Evitez de manger de la viande transformée (préparations carnées), limitez la viande rouge et les aliments riches en sel.
- 6- Si vous buvez de l’alcool, limitez votre consommation. Il est préférable de ne pas boire du tout d’alcool si vous voulez réduire votre risque de cancer.
7- Evitez une exposition excessive au soleil, surtout chez les enfants. Utilisez une protection solaire. N’utilisez pas d’appareils de bronzage.
8- Suivez les consignes de santé et de sécurité sur votre lieu de travail, afin de vous protéger des substances cancérogènes.
9- Renseignez-vous pour savoir si vous êtes exposé(e) à des émissions élevées de gaz radon à votre domicile. Si cela est le cas, prenez des mesures pour réduire ces émissions.
10- Pour les femmes:
- L’allaitement aide à réduire votre risque de cancer. Allaitez votre (vos) enfant(s) si vous le pouvez.
- Les traitements hormonaux substitutifs de la ménopause (THS) augmentent le risque de développer certains cancers. Limitez ces traitements.
11- Faites participer vos enfants aux programmes de vaccination contre :
- L’hépatite B (chez les nouveau-nés);
- Le virus du papillome humain (VPH) (chez les jeunes filles)
12- Participez aux programmes de dépistage organisés du :
- Cancer colorectal (hommes et femmes)
- Cancer du sein (femmes)
- Cancer du col de l’utérus.
A savoir
Selon un sondage réalisé par l’Institut Ipsos pour la Fondation Arc, le cancer est la maladie qui fait le plus peur aux Français et une grande majorité d’entre eux jugent avoir une probabilité “importante” d’en souffrir un jour. 57% des Français placent le cancer comme la maladie la plus à “craindre” et “qui fait le plus peur”, devant la maladie d’Alzheimer (19%), le sida (8%) et les maladies cardiovasculaires (8%). Les sondés estiment à 72% avoir une probabilité “importante” d’en souffrir un jour dans leur vie. Par ailleurs, 67% déclarent éprouver “parfois” ou “fréquemment” de la peur à l’idée d’avoir un cancer. Parallèlement, les Français “restent très pessimistes sur la possibilité de guérir d’un cancer”. Une majorité (55%) pensent qu’on ne guérit qu’un cancer sur trois alors que, dans la réalité, on guérit aujourd’hui “plus d’un cancer sur deux”.
Certes la prévention contre les cancers du sein, des poumons existent : on parle assez souvent de ces cancers. Des tas de manifestations sont faites pour le cancer du sein notamment à Nevers. Mais bon sent des enfants meurent de tumeurs cérébrales : Parlons en, faisons avancer la médecine. Et un (e)enfant comme Camille ne devrait pas partir à 16 ans de cette satanée maladie. Et comment prévenir un gliome ? Actuellement, il n’ y a même pas de traitement adapté à nos jeunes. Bref, nos jeunes sont les oubliés car actuellement seulement 2 % de la recherche sur les cancers leur est destinés. Il faut que cette société bouge et dévoile toutes les saloperies que nous mangeons et respirons au détriment de l’enjeu économique.