Le palmarès 2016 des hôpitaux et cliniques de France, publié par Le Point, voit l’Hôpital Jean-Mermoz (Lyon) rétrograder du deuxième au quatrième rang national dans le privé, alors que dans le secteur public, le CHU de Grenoble se hisse au septième rang français.
Comme chaque année à pareille époque, l’hebdomadaire Le Point publié son palmarès annuel des cinquante meilleurs hôpitaux et cliniques de France. En cette rentrée 2016, ce tableau d’honneur du monde de la santé place au sommet de la hiérarchie le CHU de Bordeaux (Gironde) pour les établissements publics, devant le CHU de Lille (Nord) et celui de Toulouse (Haute-Garonne). Pour le privé, la palme revient une nouvelle fois au CH privé Saint-Grégoire, dans la banlieue de Rennes (Ille-et-Vilaine) qui précède les Nouvelles Cliniques Nantaises (Loire-Atlantique) et la Clinique de l’Anjou, à Trelazé, dans le Maine-et-Loire.
Jean-Mermoz (Lyon), en recul, au pied du podium
Si l’Ouest de la France truste le podium dans le domaine privé, la région Auvergne Rhône-Alpes tire également son épingle du jeu grâce à l’hôpital privé Jean-Mermoz, à Lyon. Même s’il est en recul par rapport à l’édition 2015, l’établissement du groupe Ramsay Générale de Santé, situé dans le 8e arrondissement, apparaît au quatrième rang dans ce tableau d’honneur national, toutes spécialités confondues. Il est par ailleurs présent dans 16 des 33 spécialités analysées dans ce palmarès, y occupant le top 3 pour la prise en charge du cancer du côlon et de l’intestin, les chirurgies des ligaments du genou, de la cheville et de l’épaule, ainsi que les chirurgies de la vésicule biliaire et de la proctologie.
Par ailleurs, le palmarès du secteur privé 2016 voit l’apparition dans le top 10 du Médipôle de Savoie, à Challes-les-Eaux (Savoie), et les progressions de la Clinique la Châtaigneraie (16e), à Beaumont (Puy-de-Dôme), de la Clinique du Parc (22e), à Lyon (Rhône), et de la clinique Belledonne (23e), à Saint-Martin-d’Hères (Isère).
Le CHU Grenoble en hausse, Edouard-Herriot (Lyon) en baisse
Concernant le secteur public, la bonne surprise vient du CHU de Grenoble qui se hisse à la septième place de ce palmarès, toutes spécialités confondues. Deux autres établissements de la région Auvergne Rhône-Alpes, le CHU Lyon-Sud, à Pierre-Bénite (Rhône) et le CHU de Saint-Etienne, dans la Loire, sont aussi en progression, classés respectivement 17e et 18e de ce classement national. En revanche, le CHU de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) chute à la 15e place, alors que l’hôpital Edouard-Herriot, à Lyon, plonge à la 40e place, sans doute victime de ses importants travaux de rénovation.
Parmi les bonnes surprises par spécialités, la première place de l’Hôpital Femme-Mère-Enfant, à Bron (Rhône) pour la chirurgie des testicules (exclusivement pédiatrique), du CHU de Saint-Etienne pour les stimulateurs cardiaques et de l’Hôpital Pierre Wertheimer (Bron) en matière de neurochirurgie.
Appendicite, audition et cancer de la peau, des spécialités régionales
A noter aussi les deuxièmes places de l’hôpital Pierre Wertheimer, à Bron, pour la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux, du CH Lyon-Sud pour le cancer de la thyroïde, des Hôpitaux Nord (Croix-Rousse, à Lyon), pour la chirurgie des ligaments du genou, de l’hôpital Edouard-Herriot à Lyon pour la chirurgie du nez et des sinus, du CHU Hôpitaux Nord de Saint-Etienne pour le diabète, du CHU de Grenoble-La Tronche pour les urgences traumatologiques et de l’hôpital Pierre-Wertheimer, à Bron, pour la chirurgie de l’hypophyse.
La chirurgie de l’appendicite se révèle une spécialité régionale avec la pole position du Centre Hospitalier d’Annecy (Haute-Savoie) devant l’Hôpital Femme-Mère-Enfant de Bron (Rhône). Idem pour le traitement des problèmes d’audition, le CH Lyon-Sud occupant la première place devant le CH Grenoble-Site Nord à La Tronche (Isère), alors que l’expertise rhônalpine en matière de cancer de la peau est avérée avec la première place du CHU Hôpital Nord de Saint-Etienne (Loire) devant le CH Lyon-Sud.
A SAVOIR
Ce palmarès national, publié par Le Point, a été établi en se basant sur les réponses apportées par les établissements suite à un questionnaire portant principalement sur les moyens matériels et humains, le niveau de sécurité et de qualité des soins en chirurgie, cardiologie et réanimation entre autres. Il se fonde aussi sur plusieurs critères fondamentaux tels que : l’activité, la notoriété, l’ambulatoire, la technicité, l’indice de gravité des cas traités, la durée de séjour, etc.
Ma mère étant décédée en janvier dernier dans un couloir sans monitoring et bourrée de benzodiazépine, et sans surveillance, en service neurologie, il me semble que l’hôpital d’Annecy a été très surestimé dans ce palmarès. On devrait donner le nombre de décès à hôpital par année. On serait très surpris. Les gens meurent car le service publique se meurt. Bravo à nos politiques publiques !
ma mère a été victime d’une erreur d’ordonnance à l’hopital d’annecy au service de soins post-
urgences:ils se sont trompés avec une autre personne avec le même nom;(mais pas le même prénom)heureusement je controle tout et je me suis aperçu qu’elle prenait des médicaments en trop,pour la tension(alors qu’elle n’avait pas de problemes),ce qui aurait pu être dramatique pour elle;aucune excuse de leur part,indifference totale;mais ils ont vite fait de rectifier et de la surveiller;