Crampes, raideurs, difficultés à bouger : un Français sur deux souffre de douleurs articulaires aujourd’hui. Pour trois Français sur quatre, ces douleurs impactent même directement leur quotidien. Si tel est votre cas, l’arthroscanner pourrait être la clé du diagnostic. Cette technique d’imagerie médicale sophistiquée offre une vision 3D avancée de vos articulations. Les experts de santé peuvent ainsi déceler précisément la source de vos maux et vous aider ainsi à y remédier.
L’arthroscanner joue un rôle indispensable dans le diagnostic et l’évaluation des troubles articulaires complexes. Parmi les plus courants, on trouve l’arthrose, qui touche souvent les personnes de plus de 65 ans. Cette technologie est particulièrement utile pour les patients souffrant de douleurs chroniques comme la goutte. Elle est également essentielle pour ceux ayant subi des blessures traumatiques ou sportives.
Comment fonctionne l’arthroscanner ?
Cet examen radiologique par rayons X permet de mieux voir les structures intra et para-articulaires (cartilage, ligaments, tendons, ménisques, etc.) qu’avec une radiographie classique. Il combine pour cela deux technologies :
- L’arthrographie : un produit de contraste est injecté directement dans l’articulation, la rendant visible aux rayons X.
- Le scanner tomodensitométrique (TDM) : des rayons X balaient l’articulation, capturant des images en coupes fines. Ensuite, ces images sont assemblées pour créer une reconstitution 3D détaillée de l’articulation. L’objectif est de révéler les moindres détails des os, du cartilage, des ligaments et des tendons.
L’utilisation d’un produit de contraste pour améliorer la visualisation des articulations peut provoquer des réactions allergiques telles que des éruptions cutanées, des démangeaisons, un essoufflement ou un gonflement. Il est donc crucial de discuter de ces risques avec votre médecin avant l’examen.
Pourquoi votre médecin pourrait vous prescrire un arthroscanner ?
L’arthroscanner est utilisé pour le diagnostic de diverses pathologies articulaires. Il permet d’explorer efficacement les problèmes touchant l’épaule, le genou, la hanche, le poignet, le coude et la cheville. Parmi les conditions observées, on retrouve notamment :
- Lésions méniscales : déchirures ou usure des ménisques, ces coussinets de cartilage qui amortissent les chocs articulaires.
- Arthrose : dégradation du cartilage articulaire, source de douleur et de raideur pouvant toucher des parties du corps comme le pouce.
- Ligaments déchirés : lésions des ligaments qui assurent la stabilité articulaire.
- Fractures intra-articulaires : fractures des os au niveau de l’articulation.
- Instabilités articulaires : anormalités dans la position des os articulaires.
- Pathologies de la coiffe des rotateurs : lésions des tendons qui stabilisent l’articulation de l’épaule.
Après une intervention chirurgicale articulaire, un arthroscanner peut également être prescrit pour évaluer la réussite de l’opération et surveiller la guérison.
À NOTER
Après un arthroscanner, il est recommandé de se reposer pendant 24 heures. Évitez donc le sport et les activités qui sollicitent fortement l’articulation pendant ce temps.