Une vue aérienne de Lyon dans le cadre d'une pollution de l'air.
La métropole lyonnaise, en hiver, est régulièrement confrontée à des épisodes de pollution atmosphérique. © Pixabay

Alors que l’épisode de pollution atmosphérique aux particules fines s’intensifie dans le ciel lyonnais, la préfecture a annoncé le passage en niveau d’alerte orange, à compter de ce jeudi soir à minuit. La principale mesure concerne le trafic routier, avec un abaissement de la vitesse à 70 km/h et l’instauration de la circulation différenciée.

La région lyonnaise et le nord de l’Isère sont confrontés à un important épisode de pollution de l’air. Cet épisode, lié à une forte concentration de particules fines (Pm10) et de dioxyde d’azote (NO2) s’est intensifié mercredi, poussant la préfecture à déclencher un premier niveau d’alerte “information-recommandation” pour l’ensemble du département du Rhône et de la Métropole de Lyon.

La situation ne s’est pas améliorée jeudi, comme le confirme Atmo, l’observatoire indépendant de la qualité de l’air en Auvergne-Rhône-Alpes : “jeudi 16 janvier, les conditions anticycloniques persistent et favorisent l’accumulation des particules. Les concentrations en PM10 pouvant dépasser le seuil de 50 µg/m3, plusieurs vigilances pour pollution atmosphérique sont mises en place. L’Est de la région est particulièrement impacté”.

Face à cette évolution, la préfecture du Rhône a décidé dans l’après-midi d’activer l’alerte orange dans le bassin lyonnais à compter de ce jeudi à minuit, “pour répondre de manière spécifique à cet épisode et réduire les émissions de polluants”.

Ce niveau d’alerte se traduit par l’instauration de plusieurs mesures, à commencer par celle de la circulation différenciée : “seuls les véhicules affichant un certificat qualité de l’air (vignette Crit’Air) de classe « zéro émission moteur », de classe 1 ou de classe 2 sont autorisés à circuler au sein de la Zone à Faibles Émissions (ZFE) de la Métropole de Lyon“. Une dérogation est toutefois accordée aux véhicules prioritaires, ainsi qu’aux voitures particulières transportant plus de trois personnes.

Autre mesure, un abaissement de la vitesse à 70 km/h sur tous les axes routiers habituellement limités à 80 à 90 km/h.

Secteur agricole

• la pratique de l’écobuage interdite sur l’ensemble du département du Rhône ;

• le brûlage des sous-produits agricoles et forestiers est interdit sur l’ensemble du département ;

• tout fertilisant organique épandu doit être enfoui en même temps que le chantier d’épandage.

Secteur industriel

• les opérations émettrices de particules fines, d’oxydes d’azote (NOx) ou de Composés Organiques Volatils (COV) doivent être reportées à la fin de l’épisode : travaux de maintenance, dégazage d’une installation, transfert de matériaux, broyage… ;

• l’utilisation de groupes électrogènes n’est autorisée que pour satisfaire l’alimentation d’intérêts essentiels, notamment de sécurité.

Chantiers BTP et carrières

• toute entreprise dont l’activité sur les chantiers est génératrice de poussières doit la réduire ;

• l’usage des engins de manutentions thermiques devra être limité au profit d’engins électriques.

Secteur résidentiel

• l’utilisation des cheminées « à foyer ouvert » est totalement interdite dans la Métropole de Lyon, comme tout au long de l’année ;

• la pratique du brûlage des déchets est totalement interdite ;

• l’utilisation du bois et de ses dérivés comme chauffage individuel d’appoint est interdite.

• Les travaux d’entretien avec des produits à base de solvants organiques (white-spirit, peinture, vernis) doivent être reportés.

À SAVOIR

En période de pollution, il est fortement recommandé d’observer les consignes suivantes, et plus particulièrement pour les personnes vulnérables et sensibles : éviter les activités physiques intenses, reporter les activités qui demandent le plus d’effort, s’éloigner des grands axes routiers aux périodes de pointe et demander conseil en cas de gêne respiratoire ou cardiaque.

Inscrivez-vous à notre newsletter
Ma Santé

Article précédentNouveau carnet de santé de l’enfant : ce qui change en 2025
Article suivantCheveux blancs : pourquoi les cheveux des millenials et de la génération Z blanchissent-ils plus tôt ?
Avatar photo
Journaliste santé depuis de nombreuses années, Antoine Aulagnon possède une vaste expérience dans la création de contenus informatifs et précis dans le domaine de la santé, de la forme et du bien-être. Il a rejoint la team Ma Santé en 2018.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here