Une femme s'apprête à se faire remplacer les parties endommagées de la hanche par des composants artificiels similaires.
Près de 140 000 prothèses totales de hanche sont implantées chaque année en France. © Freepik

Chaque année en France, environ 140 000 prothèses totales de hanche sont implantées. Ce dispositif médical remplace une articulation endommagée par une articulation artificielle. Il offre ainsi une solution à long terme pour les patients souffrant d’affections graves comme l’arthrose.

Introduite dans les années 70, la prothèse totale de hanche (PTH) est une intervention chirurgicale qui a transformé la vie de millions de personnes à travers le monde. Cette opération est conçue pour remplacer les zones de cartilage usées et endommagées de la hanche par des pièces artificielles.

La PTH vise à remplacer les parties endommagées de la hanche par des composants artificiels similaires en forme et en taille aux structures naturelles. Elle se compose de trois éléments principaux :

  • Cupule : fixée au bassin.
  • Tige : insérée dans le fémur.
  • Tête : reliant la cupule et la tige.

Cette intervention est proposée aux patients souffrant de destruction du cartilage de la hanche, due à plusieurs causes :

  • Arthrose primaire ou secondaire : une dégradation du cartilage de la hanche due à l’âge, à l’usure normale ou à un traumatisme antérieur.
  • Ostéonécrose : la mort du tissu osseux de la tête fémorale due à une diminution de la circulation sanguine.
  • Maladies inflammatoires : comme la polyarthrite rhumatoïde
  • Fractures du col du fémur : entraîne une détérioration grave de l’articulation de la hanche.

Après l’intervention, la rééducation inclue la marche avec des béquilles et des traitements contre la douleur et les caillots sanguins. Le retour à domicile ou en centre de convalescence intervient entre deux jours et une semaine après la chirurgie. Il est suivi de contrôles réguliers pour vérifier la prothèse.

Comme toute intervention chirurgicale, la pose d’une PTH comporte des risques, bien que ceux-ci soient rares :

Pendant l’intervention : 

  • Blessures aux vaisseaux sanguins ou aux nerfs saignements
  • Fractures du bassin ou du fémur 

Après l’intervention : 

  • Infections, phlébites
  • Embolies pulmonaires
  • Luxation de la prothèse
  • Descellement nécessitant un remplacement de la prothèse

Une fois la prothèse en place, les patients ressentent souvent un soulagement rapide des douleurs articulaires. La rééducation post-opératoire inclut la marche avec assistance et des exercices spécifiques. L’objectif est de restaurer la mobilité et à renforcer les muscles affaiblis par la douleur préopératoire.

Le retour de la mobilité et de la force musculaire permet un retour rapide aux activités quotidiennes et sportives légères. Cependant, il est conseillé d’éviter les activités intensives afin de prolonger la durée de vie de la prothèse. La durée de vie moyenne d’une prothèse totale de hanche est d’environ 20 ans.

À SAVOIR

Une prothèse totale de hanche remplace à la fois la tête du fémur et le cotyle. Une prothèse partielle remplace quant à elle uniquement la tête du fémur, sans intervention sur le cotyle.

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Vincent Dallée
En troisième année de journalisme à l'ISFJ et créateur d'un petit média scientifique, Vincent Dallée développe ses talents rédactionnels pour Ma Santé, animé par la mission du journaliste d'informer les gens sur leur santé.

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