Allergies de l'été
Devant les pollens d'arbre ou d'herbes, les graminées sont les premiers responsables des allergies respiratoires dans notre région. ©F.M./Pixabay

Printemps et surtout été, deux saisons synonyme de pics allergiques. Premiers responsables : les pollens, à l’origine du rhume des foins, le soleil, qui provoque des allergies cutanées, et les insectes (guêpes, abeilles…).

L’allergie aux pollens

Il fait beau, il fait chaud, mais vous toussez, éternuez, respirez mal, votre nez est bouché et vos yeux vous piquent… Vous avez une rhinite allergique saisonnière, ou pollinose : le fameux rhume des foins.
Les autres effets possibles : asthme (dans 20% des cas), conjonctivite, sinusite, otite, urticaire.
Les crises sont dues au printemps au pollen des arbres, de mai à début août aux graminés (herbes) et en août et en septembre aux effets de l’ambroise et de l’armoise.

Que faire en cas d’allergie ?

Consulter un médecin généraliste qui identifiera l’allergène ou, le cas échéant, vous renverra vers un spécialiste (allergologue ou pneumo allergologue). Ce sont eux qui décident de la mise en place d’un traitement en fonction de la gravité de l’allergie :
–       antihistaminiques dans les cas les plus classiques
–       cortisone
–       adrénaline pour les cas les plus extrêmes

L’allergie au soleil

Une exposition au soleil peut provoquer des éruptions cutanées plus ou moins passagères, particulièrement chez les femmes (90% des cas) : boutons et démangeaisons (lucite estivale bénigne, la plus courante) ou plaques (lucite polymorphe ou urticaire solaire). L’usage de certains médicaments peut favoriser l’allergie au soleil (demandez conseil à votre médecin).

Comment éviter l’allergie au soleil ?

Recourir à une bonne protection solaire et à une exposition mesurée et progressive.

Que faire en cas d’allergie au soleil ?

La plupart des éruptions cutanées dues au soleil disparaissent en quelques heures, voire quelques jours, à condition de rester à l’ombre. Dans le cas contraire, consulter un médecin (généraliste, dermatologue ou allergologue).

L’allergie à la piqûre d’abeille ou de guêpe

Les piqures d’hyménoptère (guêpe, abeille, frelon ou bourdon) sont le plus souvent bénignes : il suffit de retirer le dard avec une pince à épiler, de surélever la zone de la piqûre, d’appliquer de la glace et de désinfecter avec un antiseptique.

Quels sont les symptômes allergiques ?

Une piqûre d’hyménoptère peut provoquer des réactions allergiques plus ou moins graves : difficultés respiratoires, gonflements (gorge, visage), éruptions cutanées, vomissements, état de choc.

Comment réagir ?

En cas de piqûre à la gorge ou de manifestation des symptômes précités, contacter sans tarder les urgences : le 15 (Samu) ou le 112 (numéro européen).

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Journaliste expert santé / Rédacteur en chef adjoint du Groupe Ma Santé. Journaliste depuis 25 ans, Philippe Frieh a évolué dans la presse quotidienne régionale avant de rejoindre la presse magazine pour mettre son savoir-faire éditorial au service de l'un de ses domaines de prédilection, la santé, forme et bien-être. Très attaché à la rigueur éditoriale, à la pertinence de l'investigation et au respect de la langue française, il façonne des écrits aux vertus résolument préventives et pédagogiques, accessibles à tous les lecteurs.

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