consultation pour un souffle au cœur
Il faut impérativement consulter son médecin traitant en cas de forte douleur à la poitrine. ©Freepik

Douleur à la poitrine, fatigue, évanouissements… Autant de signes précurseurs d’un éventuel souffle au cœur. D’origines multiples, ce problème cardiaque peut avoir de lourdes complications s’il n’est pas pris en charge. S’il peut toucher tous les âges, les seniors sont plus exposés aux risques. Le point sur cette pathologie, les signes qui doivent alerter et ses traitements.

Le souffle au cœur, ou souffle cardiaque touche généralement les personnes de 50 ans et plus. Ce problème cardiaque est identifié lors d’une consultation chez le médecin et un examen d’écoute du souffle par un stéthoscope. La présence de bruits inhabituels émis par le cœur peuvent ainsi l’alerter. Entre dépistage et traitements, voici ce qu’il faut savoir sur ce trouble sournois.

Un trouble pas forcément alarmant chez l’enfant

Un souffle au cœur peut apparaître dès la naissance, c’est ce qu’on appelle un souffle congénital. Mais il peut également se déclencher au cours de la vie. Les enfants touchés ne sont généralement pas en danger. Il y a en effet de grandes chances que le souffle disparaisse spontanément au bout de quelques années, et qu’il ne soit lié à aucune malformation. Pour les personnes plus âgées en revanche, le souffle au cœur peut révéler un début d’insuffisance cardiaque.

Souffle au coeur : quels signes doivent alerter ?

Il existe deux formes de souffle cardiaque. Le premier, appelé souffle systolique, se manifeste par la contraction du cœur liée à l’expulsion du sang vers les organes. Les turbulences sont ainsi reliées à l’éjection sanguine. Le second correspond à un rétrécissement de l’aorte, qui empêche la valve aortique de se refermer correctement. Le sang reflux donc dans le ventricule gauche. On parle alors de souffle diastolique.

Quelque soit le type de souffle au cœur, les symptômes sont les mêmes. Une fatigue, des vertiges ou encore des évanouissements peuvent apparaître au cours de la journée. Des signes plus conséquents peuvent également voir le jour, tels qu’une dilatation des veines du cou et/ou une douleur à la poitrine.

Un trouble de circulation sanguine en cause

La tonalité anormale du cœur, caractérisant un souffle cardiaque, serait la conséquence directe d’une turbulence de la circulation du sang vers le cœur. Cette dernière passe nécessairement par des cavités, oreillettes et ventricules, séparées par des valves. Ce sont elles qui maintiennent une circulation sanguine à sens unique dans le cœur.

Au cours d’un examen clinique, les médecins entendent ce flux sanguin à l’aide d’un stéthoscope. Ce flux étant rythmé par les allers-retours au niveau des valves cardiaques. Lorsqu’à l’écoute des bruits inhabituels se font entendre, cela peut être le signe de valves malformées. Les personnes immunodéprimées ou séropositives sont particulièrement à risque, ce trouble sanguin pouvant favoriser le développement de bactérie et donc d’infections.

Souffle au coeur : des traitements divers selon sa gravité

Pour prendre en charge du souffle cardiaque lié à une forte contraction du cœur, la réalisation d’examens est nécessaire telle qu’ne échographie cardiaque afin de mesurer son ampleur. Ce problème au cœur n’est pas forcément synonyme de pathologique lourde. Seuls des examens médicaux approfondis permettre d’en déceler l’origine et de mesurer sa gravité. Si certaines personnes doivent en effet bénéficier d’un suivi régulier, d’autres ne nécessitent pas de traitements.

Si la cause du souffle au coeur peut entraîner de lourdes conséquences telle qu’une insuffisance cardiaque, l’opération chirurgicale est envisagée. La pathologie peut être toutefois traitée par des médicaments comme les bêta-bloquants, diurétiques, etc. La prise en charge dépendra du patient, de ses antécédents et des risques pour sa santé. Si vous ressentez des symptômes de souffle au coeur, le réflexe est donc de consulter un médecin.

À SAVOIR

Avoir un souffle au cœur n’est pas forcément synonyme d’arrêt totale de toute activité physique. Il est en effet possible de pratiquer du sport de manière adaptée selon les cas. Attention, il est recommandé de consulter et de demander l’avis de son médecin avant de se lancer.

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Amandine Rousset est journaliste, experte en rédaction santé, forme et bien-être.

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