Chaque année, le cancer de la prostate touche près de 70 000 personnes (selon la ligue contre le cancer). ©MatthewHenry_Burst

Le cancer de la prostate est la deuxième cause de mortalité par cancer chez l’homme derrière le cancer bronchique. Il touche plus de 57 000 personnes chaque année en France. Et si on en parlait ?

S’il est responsable de près de 9000 décès par an, le cancer de la prostate reste pourtant un sujet tabou. Le dépistage, essentiel pour sauver des vies, n’est pas toujours réalisé par les personnes concernées. Honte, gêne et appréhensions peuvent, à tort, en constituer les freins. Les déconstruire est essentiel pour mettre fin à ce tabou, qui tue en silence.

Pour sensibiliser à cette cause et encourager les hommes à en parler à leurs médecins, des acteurs et personnalités tels que Philippe du Janerand, Marie-Christine Adam, Vincent McDoom ou encore Benoît Chaigneau, se mobilisent. Dans un spot décalé d’une trentaine de secondes, la mise en scène explique avec humour l’importance d’être pris en charge.

Les associations MOVEMBER et CERHOM, à l’initiative de la campagne, tentent ainsi de donner un ton plus léger à cette cause, qui touche 70 000 hommes de plus chaque année selon la ligue contre le cancer. Objectif : dédramatiser le cancer de la prostate dans le but de sauver des vies.

Le dépistage : premier pas vers la guérison 

Plus tôt détecté, plus vite guéri… Le cancer de la prostate affiche un taux de guérison élevé lorsqu’il est pris en charge à temps. À partir de 50 ans voire 45 ans en cas d’antécédents personnels ou familiaux, le dépistage reste essentiel. Il peut se faire auprès d’un urologue à votre initiative ou à celle d’un médecin.

Le dépistage peut être réalisé par toucher rectal ou par dosage sanguin du PSA (Prostate Specific Antigen), protéine sécrétée par la prostate. La mesure en grande quantité du PSA peut parfois être révélatrice d’un début de cancer de la prostate. Cet impératif de vigilance implique donc un suivi régulier.

Les résultats de ces test pourront induire d’autres examens plus poussés, qu’il s’agisse d’une IRM de la prostate ou d’un scanner abdomino-pelvien, complété parfois par une scintigraphie osseuse pour déterminer d’éventuels risques d’extension.

À SAVOIR

La prostate est un organe du système reproducteur masculin. Il s’agit d’une petite glande située sous la vessie et en face du rectum et mesure environ de 2cm. Sa fonction principale est la sécrétion du liquide prostatique ou séminal, entrant dans la composition du sperme. La modification de la taille de la prostate (dans le cadre d’un cancer notamment) peut entraîner des troubles urinaires en raison de sa position par rapport à l’urètre et la vessie.

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Diplômée d'un master 2 de journaliste à l'Université Lyon II, Mélissa Gajahi a mis son talent de rédactrice et son esprit de synthèse au service du Groupe Ma Santé pendant près de trois ans, avant de partir exercer ses nombreux talents sous d'autres cieux journalistiques.

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