Dame enceinte qui a peur pour sa grossesse
La pré-éclampsie peut évoluer vers des cas plus graves tels que l’éclampsie et le syndrome HELLP. ©Canva

La grossesse peut être source de beaucoup d’inquiétudes pour les femmes. Parmi les interrogations, voire les craintes, récurrentes, la pré-éclampsie est l’une des plus redoutées. Quels sont les risques de cette maladie gynécologique ? Comment peut-on la détecter ? Comment est-elle soignée ? On fait le point.

La pré-éclampsie est une maladie de la grossesse qui cause notamment de l’hypertension artérielle et la présence de protéines dans l’urine. Elle est causée par un dysfonctionnement du placenta, un organe primordial pour qu’une grossesse se passe sans encombre. 

Les symptômes de la pré-éclampsie sont divers et apparaissent généralement après 20 semaines de gestation. Concernant les signes qui alertent, il faut notamment rester vigilante aux maux de tête sévères, à des problèmes de vision inhabituels, à des douleurs abdominales suspectes et à une rétention d’eau excessive. 

Attention tout de même à ne pas être trop anxieuse. Ces symptômes peuvent également être signe de fatigue, ou simplement traduire des phénomènes naturels de la grossesse. Le plus important est de ne pas hésiter à consulter votre médecin traitant, votre sage-femme ou gynécologue si des symptômes étranges persistent pour réduire les risques pour la santé de la mère et du bébé.

La pré-éclampsie peut avoir des conséquences graves sur la grossesse et la santé maternelle. Le dysfonctionnement du placenta peut entraîner un retard de croissance du bébé, compromettant ainsi sa santé à long terme. La pré-éclampsie augmente également le risque d’accouchement prématuré, qui peut causer des complications pour le futur enfant. 

Dans les cas les plus graves, la pré-éclampsie peut évoluer vers des pathologies plus sévères : 

  • l’éclampsie, caractérisée par des crises convulsives qui peuvent entraîner des dommages cérébraux permanents. 
  • le syndrome HELLP, une affection hépatique grave qui peut entraîner une insuffisance hépatique et des saignements dangereux. 

Pour diagnostiquer le moindre risque de pré-éclampsie, la tension artérielle est mesurée et l’urine est surveillée pour y détecter des protéines lors des consultations prénatales. De plus, des tests sanguins et des échographies peuvent être réalisés en complément. 

En cas de pré-éclampsie ; une hospitalisation peut être nécessaire. Pendant cette période, des médicaments peuvent être administrés pour baisser la tension artérielle et prévenir les convulsions. Pour éviter les potentielles complications, le travail d’accouchement peut être déclenché par médicament ou par une césarienne.

À SAVOIR

La pré-éclampsie est généralement une source de stress émotionnel intense pour les femmes enceintes et leur entourage. Ainsi, il est conseillé de se rapprocher d’un soutien psychologique, que ce soit via des groupes de soutien ou des professionnels de la santé spécialisés.

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Jeanne Guinand
Journaliste Santé / Groupe Ma Santé Étudiante en journalisme, Jeanne s'est spécialisée dans le domaine de la santé. Son ambition ? Informer le public sur des sujets cruciaux, allant de la prévention des maladies aux actualités santé les plus récentes.

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