L’infertilité n’est pas une fatalité. Pour faciliter la fécondation, le corps médical dispose de trois techniques adaptées en fonction des spécificités de l’homme et de la femme.
Il existe trois paliers d’indication d’infertilité, qui permettent de proposer trois techniques différentes pour favoriser la fécondation.
La stimulation : il s’agit, pour les patientes dont les ovaires sont un peu « paresseux », de les stimuler en faisant simplement travailler ces ovaires. La fécondation peut ensuite reprendre son cours entre le couple de manière traditionnelle.
L’insémination : Il y a aussi stimulation des ovaires et préparation du sperme pour l’inséminer dans l’utérus. La fécondation elle-même se fait donc naturellement. Cette technique est utilisée quand le sperme présente quelques anomalies mais que le bilan féminin est normal.
La fécondation in vitro : la stimulation est beaucoup plus forte. Il y a prélèvement d’ovocytes de madame et recueil du sperme de monsieur, qui est ensuite transféré dans l’embryon. Une technique qui intervient en cas d’anomalie du sperme très importante ou de problème dans le bilan féminin, comme des trompes abîmées.
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À SAVOIR
En France, selon l’Enquête nationale périnatale 2003 et l’Observatoire épidémiologique de la fertilité en France 2007-2008, entre 18% et 24 % des couples ne parviennent pas à avoir un enfant après 12 mois sans contraception. Dans 30% des cas, l’infertilité est d’origine féminine, alors que les hommes sont à l’origine de 20% des cas d’infertilité. Dans 40% des cas, les deux membres du couple présentent des problème de fertilité. Enfin, environ 10% des cas ne présentent aucune cause d’infertilité avérée.