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Sur le front des virus tropicaux, jamais la France métropolitaine n’avait connu une telle situation : plus de 380 cas autochtones de chikungunya ont identifiés depuis le début de la saison de surveillance vectorielle, début mai 2025. À cette date, 38 foyers de transmission locale sont confirmés à travers plusieurs régions, dont certaines pour la première fois. En parallèle, la dengue autochtone réapparaît aussi, avec une dizaine de foyers et une vingtaine de cas. Ces chiffres, confirmés par Santé publique France dans son bulletin du 10 septembre, trahissent une situation nouvelle, portée par l’implantation massive du moustique-tigre et des conditions climatiques favorables. Ils posent surtout la question de l'ampleur de ce glissement épidémiologique, de ce qu'il faut redouter pour l'avenir et ce qui doit être fait pour limiter les dommages dans les années à venir.

Jamais la France métropolitaine n’avait enregistré autant de cas autochtones de chikungunya. En cet été 2025, le moustique tigre transmet massivement ce virus tropical, transformant le sud du pays en terrain d’épidémie locale. Combien de cas sont recensés ? Quelles régions sont touchées ? Et surtout : que faut-il comprendre pour mieux se protéger ?

Nouveau coup dur pour le laboratoire français Valneva : la FDA a annoncé, lundi 25 août 2025, la suspension de la licence de son vaccin contre le chikungunya, IXCHIQ. En cause : plusieurs effets indésirables graves signalés, dont certains mortels. Explications. 

Avec 154 cas autochtones de chikungunya, 13 de dengue, et l’apparition du virus du Nil occidental en Île-de-France, la France connaît un été sanitaire inédit. Longtemps considérées comme des maladies exotiques, ces infections transmises par les moustiques sont désormais installées dans nos régions, marquant une étape décisive dans l’adaptation de notre système de surveillance épidémiologique au changement climatique.

Le 29 juillet 2025, un premier cas autochtone de chikungunya a été confirmé à Hendaye, dans les Pyrénées-Atlantiques. Cette découverte marque une nouvelle étape dans la diffusion du virus en France métropolitaine, jusque-là surtout cantonné au sud-est du pays. Le point.

Cet été, les cas de dengue grimpent en France hexagonale. En début de semaine, un nouveau cas autochtone a été recensé dans l'Ain à Belley. Mais avant de sortir l’artillerie lourde anti-moustiques, et surtout moustique-tigre, principal fautif, Santé publique France se veut rassurante : la situation est surveillée de près et les moyens de lutte sont bien en place. Le point.

La dengue n'est plus une maladie tropicale lointaine. Le 21 juillet, l’Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes a confirmé un deuxième cas de dengue autochtone à Saint-Chamond, dans la Loire. Vecteur de cette maladie virale, le moustique-tigre s'est bien acclimaté en France métropolitaine : alors que les cas importés explosent depuis plusieurs années, des cas autochtones – c’est-à-dire contractés localement, sans voyage à l’étranger – font leur apparition. Faut-il s'en inquiéter ? Quels sont les symptômes de la dengue ? Comment réagir face à une suspicion ? Explications.

Salon-de-Provence, Saint-Chamond, Claix, Lipsheim… Ces noms ne vous disent peut-être rien, mais ils ont un point commun cet été : ce sont des foyers d’arboviroses autochtones. En clair, des cas de dengue et de chikungunya attrapés sans avoir mis un orteil hors de France. Une première dans certaines régions. Si plusieurs cas autochtones de chikungunya avaient déjà été signalés depuis la mi-juin, il s'agit d'une première pour la dengue, avec un cas repéré en Auvergne-Rhône-Alpes, dans la Loire. Le point.

Trois mois après le début de la campagne vaccinale contre le chikungunya en France, et alors que les cas se multiplient sur le sol métropolitain dans des proportions inédites (1600 cas importés et 16 cas autochtones au 2 juillet), l’ANSM lève le voile sur les premiers retours d’effets indésirables liés au vaccin Ixchiq. Cas graves, décès, signaux potentiels sous surveillance… On fait le point.

La France recense sur son sol métropolitain un nombre inédit de cas autochtones de chikungunya. Si les proportions étonnent, il ne s'agit pas pour autant de verser dans la psychose à la moindre piqûre de moustique. Seul le moustique-tigre, principal vecteur de ces maladies qui sévissent outre-mer, notamment à la Réunion, peut en effet transmettre la maladie. Face aux discours alarmistes, et alors que la présence de l'insecte tropical s'accroît chaque année un peu plus dans l'Hexagone, Olivier Épaulard, professeur de maladies infectieuses au CHU de Grenoble, démystifie les craintes à court terme d’une lourde épidémie sur le sol métropolitain. Un scénario encore improbable, mais que le réchauffement climatique pourrait tout à fait rendre plausible à moyen terme.

En ce mois de juin 2025, la France enregistre une inédite hausse des cas autochtones de chikungunya sur son territoire métropolitain. Après de premières infections dans le Var et l’Hérault, la Drôme, la Corse et le Gard signalent à leur tour des cas locaux de la maladie transmise par le moustique tigre. Faut-il s'en inquiéter ? Le virus est-il en train de s’installer durablement en métropole ? Le point.

Un premier cas autochtone de chikungunya avait été détecté le 11 juin à La Crau, dans le Var, et confirmé par l’ARS PACA ce vendredi 13 juin. Un autre cas, sans lien avec le premier, a aussi été recensé le 16 juin, ans l'Hérault cette fois-ci. Les personnes contaminées n’avaient pas voyagé dans une zone touchée par le virus, confirmant une transmission locale via le moustique tigre. Ce scénario, devenu plausible avec la recrudescence des cas importés et le réchauffement climatique, rappelle l’importance des mesures de prévention. Si aucun foyer secondaire n’est identifié à ce stade, les autorités sanitaires ont déclenché un plan d’action immédiat pour contenir le risque.

Le moustique-tigre poursuit son expansion en France, colportant avec lui la psychose d'un risque sanitaire et de quelques inquiétudes légitimes sur d'éventuelles épidémies de dengue et de chikungunya. En mai 2025, le nombre de cas importés, concernant des voyageurs rentrant des zones tropicales où sévissent actuellement ces virus, a inévitablement connu une nette hausse, et notamment dans le Sud-Ouest. Si aucun cas autochtone n'y a encore été recensé, faut-il s’en inquiéter en France métropolitaine ? Et, surtout, peut-on s’en protéger ? Le point.

À première vue, il ressemble à un moustique comme un autre. Mais le moustique-tigre (Aedes albopictus) est bien plus dangereux qu’il n’en a l’air. En pleine phase de colonisation en France, il est susceptible de transmettre des virus jusqu’alors considérés comme exotiques : dengue, chikungunya, Zika… Et ces maladies, appelées “arboviroses”, pourraient à terme devenir une réalité sanitaire sur le territoire, comme le révèlent les appels à la vigilance formulés ce mardi 20 mai par l'Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes.

Il pique, il gratte… mais surtout, il ne le fait pas partout pareil. En avance cette année, le moustique-tigre, vecteur de maladies comme la dengue ou le chikungunya, est aujourd’hui présent dans plus de 80 départements français. Pourtant, selon les territoires, les moyens de lutte sont loin d’être équitables. Explications.

À La Réunion, l'espoir d'endiguer l'épidémie de chikungunya grâce à la vaccination a été brutalement douché. Après plusieurs décès suspectés d'être liés au vaccin, les autorités sanitaires ont décidé de suspendre la campagne pour les plus de 65 ans. Décryptage.

L'épidémie de chikungunya qui frappe la Réunion est désormais qualifiée de "majeure et généralisée" : avec déjà 27 000 cas depuis début janvier, les hôpitaux insulaires sont sous tension, comme le confirment les derniers chiffres publiés le 9 avril par Santé publique France. Ce virus tropical, propagé par une simple piqûre de moustique-tigre, fait de rares apparitions en France métropolitaine. Le moustique-tigre y a pourtant bien établi ses quartiers : l'Hexagone, en raison du réchauffement climatique, pourrait-il être touché à plus ou moins long terme ? Comment se protéger du virus ? Et quels sont les traitements qui existent ? Le point. 

Il va désormais falloir s'y habituer, le moustique tigre a repris ses quartiers d'été en Auvergne-Rhône-Alpes. À tel point que l'ARS a placé la région sous surveillance renforcée, depuis le 1er mai dernier. L'insecte, capable de se reproduire rapidement et de s’adapter à différents environnements, est en effet susceptible de véhiculer de redoutables maladies (dengue, chikungunya, virus Zika). Comment le reconnaître ? Quels sont les facteurs qui favorisent sa prolifération ? Est-il dangereux ? Réponses avec Valérie Formisyn, ingénieure en santé environnementale à l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes, sur le plateau de l'émission Votre Santé du mardi 9 mai 2023.

Chikungunya, dengue, Zika... La prolifération du moustique tigre fait craindre l'apparition de foyers épidémiques cet été en France. Les explications du docteur Pascal Delaunay, entomologiste-parasitologue, spécialiste des maladies infectieuses.

Dengue, chikungunya, mais aussi Zika.. Présent en Rhône-Alpes, le moustique-tigre peut propager plusieurs virus potentiellement dangereux pour la santé. Les explications de Stéphane Robert, président du site Vigilance Moustique, spécialisé dans les actions de prévention et de vigilance contre les moustiques, ainsi que la lutte contre la paludisme dans le monde.

L'épidémie de chikungunya, qui ne cesse de progresser dans les Antilles, pourrait toucher cet été le quart Sud-est de la France, et notamment la région Rhône-Alpes où le moustique titre est déjà implanté. Les explications de Stéphane Robert, président du site Vigilance Moustique spécialisé dans les actions de prévention et de vigilance contre les moustiques, ainsi que la lutte contre la paludisme dans le monde.