Un homme enfile une bague anti-ronflement à son doigt pour éviter de ronfler.
On le sait, les hommes ronflent plus que les femmes (entre 40 et 60 %, contre 25 %) : mais une bague peut elle vraiment servir de remède miracle ? © Freepik

Le ronflement est un problème courant qui peut perturber de nombreux sommeils. En France, on estime qu’entre 40 et 60% des hommes ronflent, contre 25% des femmes. Soit près de 20 millions de Français concernés. Pour remédier à ce fléau bruyant, de nombreux produits prétendent aujourd’hui offrir une solution miracle, parmi lesquels la bague anti-ronflement. Mais qu’en est-il réellement de son efficacité ? Existe-t-il des alternatives naturelles pour améliorer ses effets ? Faisons le point.

En général, les ronflements surviennent lorsque les voies respiratoires sont partiellement obstruées pendant le sommeil. Cette obstruction peut être causée, entre autres, par le relâchement des muscles de la gorge et du palais, le rétrécissement des voies nasales, ou encore la présence de tissu adipeux autour du cou. Lorsque l’air passe à travers ces voies restreintes, il provoque des vibrations des tissus mous, ce qui génère un bruit fort.

À noter également que des facteurs tels que l’obésité, les allergies, le tabagisme, la consommation excessive d’alcool, et même la position au lit peuvent provoquer des ronflements.

La bague anti-ronflement se place à l’auriculaire 15 minutes avant le coucher et est portée jusqu’au réveil. Les petites bosses internes de la bague exercent alors une pression légère sur des points d’acupuncture qui sont liés à la respiration. L’appareil favoriserait ainsi une meilleure oxygénation pendant la nuit et réduirait le stress. Et si vous améliorez votre qualité de sommeil, votre partenaire en profitera également.

Il s’agit ici de l’acupression, une branche de l’acupuncture, une méthode thérapeutique chinoise ancienne. Cette technique consiste à stimuler des points de pression spécifiques pour favoriser la circulation de l’énergie (appelée “Chi”) le long des méridiens. Sa pratique est souvent associée à des bénéfices pour traiter les troubles du sommeil. Selon certaines observations, quelques séances par semaine pendant environ un mois pourraient contribuer à améliorer le temps d’endormissement ainsi que la qualité du sommeil. Cependant, l’efficacité de l’acupression ne fait pas consensus au sein de la communauté scientifique.

Alors comme vous l’aurez compris, l’efficacité de ces dispositifs peut varier d’une personne à l’autre. Il est donc recommandé de consulter un professionnel de la santé pour des solutions de ronflement plus fiables.

Les alternatives naturelles à la bague anti-ronflement peuvent être une option intéressante pour ceux qui préfèrent des solutions non invasives. Rien ne vous empêche également d’explorer plusieurs approches en parallèle. Voici quelques astuces quotidiennes pour retrouver des nuits plus apaisées :

Une meilleure hygiène de vie

  • Perte de poids
  • Exercice physique régulier
  • Éviter l’alcool et les sédatifs
  • Arrêter de fumer
  • Dormir sur le côté
  • Élever la tête
  • Traiter les problèmes nasaux

Des remèdes naturels :

  • Huile essentielle d’eucalyptus : possède des propriétés décongestionnantes qui peuvent aider à dégager les voies respiratoires.
  • Gingembre : possède des propriétés anti-inflammatoires qui peuvent réduire l’inflammation des voies respiratoires.
  • Thé à la camomille : possède des effets relaxants qui peuvent aider à détendre les muscles de la gorge.
  • Vinaigre de cidre de pomme : permet de soulager la congestion nasale et réduire le ronflement.
  • Hydratation

 Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter notre article consacré aux meilleurs dispositifs anti-ronflement.

À SAVOIR

Un ronflement excessivement fort peut atteindre jusqu’à 100 décibels, soit le même niveau sonore que celui produit par l’utilisation d’un marteau-piqueur.

Inscrivez-vous à notre newsletter
Ma Santé

Article précédentPervers narcissiques : 7 indices pour les débusquer !
Article suivantDangers des UV : quand le soleil ne vous veut pas du bien
Vincent Dallée
En troisième année de journalisme à l'ISFJ et créateur d'un petit média scientifique, Vincent Dallée développe ses talents rédactionnels pour Ma Santé, animé par la mission du journaliste d'informer les gens sur leur santé.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici