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En France, on parle volontiers de “Movember” et de moustaches pour sensibiliser au cancer de la prostate. Mais dès qu’il s’agit d’anus, les regards des hommes se baissent. Or cette gêne ne s’arrête pas à la porte de la chambre à coucher : elle pèse aussi sur la santé publique, notamment sur le dépistage du cancer colorectal. Une nouvelle enquête Ifop–LELO montre que ce qu’on tait dans l’intimité, on le tait aussi dans le cabinet du médecin.

Un test sanguin capable de repérer plus de cinquante cancers, parfois avant l’apparition des premiers symptômes. C’est la promesse du Galleri®, développé par la biotech américaine GRAIL. L’innovation fait beaucoup parler d’elle, soutenue par des investisseurs séduits par son potentiel, mais aussi scrutée de près par les médecins et les autorités sanitaires. Derrière l’espoir d’une révolution, que disent vraiment les études ? Et que peut-on en attendre en France ?

Ils n’ont parfois pas encore 30 ans, mènent une vie active, mangent sainement, font du sport… et pourtant, le diagnostic tombe : cancer. Longtemps considérée comme une maladie “de vieux”, la pathologie frappe aujourd’hui des patients de plus en plus jeunes. En France, Santé publique France confirme une hausse mesurée mais réelle de certains cancers chez les 15-39 ans : sein, côlon, rein, cerveau, lymphome… Mais cette augmentation est-elle une “épidémie” silencieuse ou un effet de loupe lié aux progrès médicaux ? Explications. 

Un essai clinique européen révèle qu’une faible dose d’aspirine, prise chaque jour après une opération du cancer colorectal, pourrait considérablement diminuer les risques de rechute chez certains malades. Une découverte pleine d’espoir, mais qui doit être confirmée et utilisée avec prudence.

Une avancée majeure dans la lutte contre deux cancers particulièrement agressifs. Le vaccin expérimental ELI-002 2P cible les mutations du gène KRAS, responsables de la croissance tumorale et de la résistance aux traitements classiques. Les premiers résultats d’un essai clinique de phase 1 sont encourageants et ouvrent une nouvelle piste pour réduire le risque de rechute après chirurgie.

Le cancer de l’appendice, un mal rare et longtemps discret, frappe aujourd’hui de plus en plus fort… les jeunes adultes. Une étude américaine tire la sonnette d’alarme : les millennials ont jusqu’à 4 fois plus de risques que leurs aînés. On vous explique.

Et si un simple trouble digestif pouvait être le premier signal d’un cancer colorectal ? Constipation persistante, diarrhée inexpliquée ou sensation d’évacuation incomplète… Autant de symptômes que l’on associe souvent à une mauvaise alimentation ou au stress. Pourtant, ces signes peuvent révéler bien plus qu’un simple inconfort intestinal. Explications.

Le cancer colorectal, qui englobe le cancer du côlon et du rectum, représente l'un des cancers les plus fréquents dans de nombreux pays occidentaux. Toutefois, il est également l'un des cancers les plus évitables grâce à un mode de vie sain et une alimentation équilibrée. Chaque année, le mois de mars est dédié à la sensibilisation et à la prévention du cancer colorectal, à travers l'événement national Mars Bleu.

Le nombre de cancers diagnostiqués chez les jeunes adultes est en forte augmentation ces dernières années. Plus de 15 000 patients âgés de 20 à 40 ans ont été touchés par un cancer en 2022 en France. Sédentarité, pollution, alimentation, anxiété... Pourquoi cette tendance inquiétante ? Quels sont les cancers les plus fréquents et comment les prévenir ? On fait le point.

Avec environ 43 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année en France, le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus meurtrier. Pourtant, il est aussi l’un des cancers les mieux évitables. Parmi les nombreux facteurs de prévention, le calcium, connu pour ses bienfaits sur les os, se révèle être un allié de poids dans la lutte contre cette maladie. Mais comment agit-il exactement ? Faut-il accroître sa consommation de lait pour réduire le risque ? On fait le point. 

Parmi les cancers les plus meurtriers, le cancer colorectal peut être traité plus efficacement lorsqu'il est dépisté à temps. Or, le taux de dépistage, après avoir longtemps progressé, est en net recul en Auvergne-Rhône-Alpes entre 2022 et 2023. Alors que Mars bleu, le mois dédié à la sensibilisation du cancer colorectal, commence, un regard sur les chiffres montrent qu'ils restent trop éloignés des objectifs nationaux et européens..

Chaque année, près de 43 000 personnes sont touchées et 17 000 meurent de cette maladie. En France, il s’agit du troisième cancer le plus mortel. Toutefois, une détection rapide et précoce peut sauver 9 vies sur 10. Une bonne raison de réaliser un dépistage tous les deux ans. Pourquoi faut-il se faire dépister ? Comment se procurer le kit ? Comment fonctionne-t-il ? Explications.

Le cancer colorectal, qui fait plus de 16 000 victimes par an en France, peut être enrayé grâce à un simple dépistage. Les explications du professeur Jean-Christophe Saurin, chef du service d’hépato-gastroentérologie de l’hôpital Edouard-Herriot, à Lyon.

Sujet souvent tabou, la constipation gâche le quotidien d’une personne sur cinq. Des précautions simples permettent de traiter ou d'éviter cette affection occasionnelle ou chronique.

Mars Bleu, le mois dédié à la prévention et au dépistage du cancer du côlon, sensibilise sur un cancer meurtrier mais bien maîtrisé s'il est pris à temps. Or, selon une étude, seulement 30% des Français se font dépister. Une insouciance que regrette le docteur Rebaudet, gastro-entérologue à la Clinique du Tonkin de Villeurbanne (Rhône).

Responsable de 17 500 décès annuels en France, le cancer colorectal, ou cancer du côlon-rectum, est pourtant l’un de ceux que l’on dépiste le plus facilement. Une bonne raison de réaliser tous les deux ans un test immunologique, selon le Dr Patricia Soler-Michel, médecin directeur de l’Adémas-69.